Alors que se déroule ce week-end le Grand Prix de Formule 1 des États-Unis, les pilotes auront tous, à nouveau, une pensée pour Jules Bianchi, toujours hospitalisé dans un "état critique mais stable" au Japon après son terrible accident survenu lors du Grand Prix de Suzuka, lorsque sa Marussia était venue s'encastrer sous une dépanneuse. Et parmi les pilotes, il en est un qui est particulièrement proche du Français : le double champion du monde Fernando Alonso.
Membre de l'Academy Ferrari, Jules Bianchi a eu l'occasion à plusieurs reprises de croiser Fernando Alonso, le pilote numéro un de la Scuderia Ferrari. "Jules, dans la famille Ferrari, c'était mon frère", confie l'Espagnol dans les colonnes de L'Equipe, ce samedi 1er novembre 2014. Dès leur première rencontre, les deux pilotes se découvrent "un goût commun pour le vélo, et pour le foot aussi".
"Et très vite, j'ai vu quel compétiteur hors pair il était. Nous nous sommes tiré des bourres mémorables !", poursuit Fernando Alonso, qui raconte comment ils ont beaucoup travaillé ensemble. Il évoque également les matchs de foot, où l'un comme l'autre cherchait systématiquement à prendre son complice dans son équipe. "Parce que je savais qu'avec lui, on allait gagner", explique-t-il dans sa tribune du quotidien sportif, ajoutant : "Nous étions de la même veine."
Petite anecdote légère en ces temps difficiles, Fernando Alonso explique comment son ex-épouse Raquel, chanteuse populaire en Espagne, confondait parfois les deux amis, "lorsqu'elle apercevait [Jules] assis, de dos" : "Plusieurs fois, sur les circuits, il lui est arrivé de le prendre par l'épaule et de lui dire : 'Bon allez, on rentre ?' avant de s'apercevoir de son erreur. Jules était tout gêné. Raquel aussi. Et moi, je me marrais ! Elle me disait : 'Mais ce n'est pas possible, on dirait ton frère', et c'est ainsi que je le voyais."