Si Franck Ribéry n'a pu que se réjouir de la brillante qualification de son équipe du Bayern Munich, acquise aux dépens de Lyonnais quasi inexistants ce 27 avril en leur fief de Gerland, il a dû nettement moins apprécier la décision de la commission disciplinaire de l'UEFA.
Déjà absent du rectangle vert hier soir suite à son carton rouge reçu une semaine plus tôt lors du match aller à l'Allianz Arena, pour un mauvais geste (une semelle sur Lisandro Lopez) sous les yeux de sa femme Wahiba - venue le soutenir au plus fort de l'affaire de moeurs dans laquelle le milieu offensif est empêtré après avoir reconnu avoir eu recours aux services d'une prostituée, mineure au moment des faits -, le Français sera également suspendu pour la finale du 22 mai à Santiago Bernabeu, l'antre du Real de Madrid. Une sanction qui tombe comme un couperet au lendemain de la joie des Bavarois, mais qui, hélas, était prévisible.
A 27 ans, Ribéry manque là une première occasion de disputer une finale de Ligue des Champions - la première pour le Bayern, qui disputera le trophée à l'Inter Milan (en position favorable) ou au Barça, depuis son sacre de 2001.
C'est une bien mauvaise nouvelle qui vient grossir la spirale infernale qui sévit autour du numéro 22 des Bleus, conspué à chaque prise de balle lors du dernier déplacement du Bayern en Bundesliga, et encore une fois exposé médiatiquement ce 28 avril avec le passage en jugement de son frère pour violences aggravées...