Le Festival de Cannes 2017 achevé, dont il a pu apprécier aussi bien la célébration des 70 ans que les festivités nocturnes en compagnie de son épouse Lara Micheli, Frédéric Beigbeder a pu laisser tomber le noeud pap' et troquer souliers contre espadrilles.
Jeudi 15 juin, l'écrivain jet-setteur se plongeait avec délectation, en compagnie d'autres invités, dans une ambiance "Palm Springs 60's" composée par le palace parisien Prince de Galles pour l'inauguration de son patio d'été. À ses pieds pour cette soirée en mode vintage et décontract' : une paire d'espadrilles, un indémodable de l'été, qu'on a pu observer à loisir tandis qu'il s'adonnait au mini-golf. Car il s'agissait d'un modèle bien particulier : présentant en motif les portraits crayonnés de Zelda et Scott Fitzgerald, il est l'oeuvre d'une jeune styliste en devenir du lycée Mougins School (Alpes-Maritimes), Rebecca Desbordes, qui ambitionne d'intégrer la Saint Martins School à Londres et d'établir sa marque (Façon RBK).
Tombée littéralement sous le charme de l'hôtel cinq étoiles Belles Rives, palace mythique du Cap d'Antibes à Juan-les-Pins, et de son histoire si romanesque que bien des célébrités ont contribué à écrire, la jeune femme s'en est inspirée pour dessiner une gamme d'accessoires qui traduit cet art de vivre sur la Côte d'Azur qui avait tant plu à Zelda et Scott Fitzgerald. Ce sont d'ailleurs l'écrivain américain emblématique de la Génération perdue et son épouse et muse qu'elle a choisi de mettre à l'honneur avec cette paire d'espadrilles créées en exclusivité pour le Belles Rives, en collaboration avec la marque 1789 CALA Côte d'Azur (en vente à l'hôtel et sur son site au prix de 60 euros, pour femme ou homme). Frédéric Beigbeder y était récemment de passage et notre dandy amoureux des belles lettres n'a pas résisté...
Le 9 juin dernier, le fondateur et président du jury du Prix de Flore délaissait le fameux café parisien pour la remise d'un autre prix littéraire. Formant au Belles Rives un jury de prestige avec Daphné Roulier de Caunes, Bertrand de Saint-Vincent, Christophe Ono-dit-Biot, Éric Neuhoff, François Armanet, Marie-Dominique Lelièvre et Hélène Fillières, il assistait au sacre Jay McInerney : pour son ouvrage Les Jours enfuis (Éditions de l'Olivier), le romancier américain de 62 ans s'est vu décerner le Prix Fitzgerald par sa créatrice, Marianne Estène-Chauvin, présidente de l'Académie Francis Scott Fitzgerald et propriétaire de l'Hôtel Belles Rives, ainsi qu'un trophée réalisé par l'artiste céramiste Claude Aïello.
L'établissement au charme fou, témoin impérissable des années folles, accueillait comme chaque mois de juin depuis 2011 les festivités de ce rendez-vous littéraire qui a vocation à distinguer un roman, un essai ou une nouvelle, en langue française ou en version française, reflétant l'élégance, l'esprit, le goût du style et l'art de vivre de Francis Scott Fitzgerald. Sur la terrasse au panorama fabuleux, lauréat, jurés et invités n'ont pas boudé leur plaisir, comme en témoignent les photos publiées par l'établissement sur sa page Facebook. Il ne manque que des images du traditionnel bain de minuit de l'écrivain couronné et du jury...