Avec L'homme qui pleurait de rire, Frédéric Beigbeder revient avec son alter ego, Octave Parango, vingt ans après la sortie du roman 99 francs. L'occasion pour l'écrivain de revenir sur plusieurs sujets brûlants d'actualité.
Son personnage est toujours enclin à critiquer la société capitaliste à laquelle il participe largement, et l'auteur parle des Gilets Jaunes comme de #MeToo. Un exercice difficile sur des sujets toujours aussi brûlants qu'au premier jour. "Tout le malheur des hommes vient de ce que Harvey Weinstein n'a pas su demeurer seul au repos dans sa chambre", peut-on lire dans le roman, comme le rapporte Madame Figaro. "J'en ai marre de l'expression 'masculinité toxique', dit, de son côté Frédéric Beigbeder, je pense qu'il faut corriger nos défauts machistes et inventer de nouveaux codes pour s'aimer. Mais pas stigmatiser la virilité toute la journée." Et de soutenir que "l'acte sexuel est un geste animal, parfois dominateur", assurant que "la nature est ainsi faite". "Si les hommes baisent poliment, les femmes vont s'ennuyer."
Et si l'écrivain de 54 ans, qui fait encore, un peu, les gros titres pour ses attitudes hors de contrôle rappelle qu'en tant que papa, il est pour la dénonciation des agresseurs, il préconise pourtant de se tourner vers la police plutôt que vers Internet ou la presse. L'écrivain, réalisateur, scénariste et acteur Frédéric Beigbeder a eu une petite fille avec sa femme le mannequin suisse Lara Micheli, née le 10 mai 2018. Le couple avait déjà eu la petite Oona en 2015. Beigbeder est aussi le père de Chloë, née en 1999 de sa relation avec Delphine Valette.