Révélé dans Les Coeurs brûlés, il explose à l'écran dans la série à succès de TF1 Sous le Soleil où il incarne l'un des rôles principaux Grégory Lacroix. Aujourd'hui, Frédéric Deban s'apprête à faire son grand retour sur nos petits écrans dans Sous le Soleil de Saint-Tropez, la suite de la série culte des années 2000. Mais s'il a connu le succès, Frédéric Deban a toujours caché de profondes blessures qu'il a décidé de dévoiler dans les pages de J'aurais voulu être le fils de quelqu'un (Édition Lafon), publié jeudi 17 janvier.
Le magazine Closer, en kiosques aujourd'hui, samedi 19 janvier, nous dévoile quelques extraits bouleversants de ce récit choc.
A 48 ans, le comédien français, qui vit avec l'ancien compagnon de Pascal Sevran, Dominique Lozac'h, depuis maintenant 27 ans, avait besoin d'écrire ses maux afin de les guérir. Il évoque durant tout l'ouvrage l'abandon de sa mère : "A 4 ans, ma mère m'a laissé chez les soeurs comme on dépose un paquet. Je me souviens encore de la grande porte rouge qui se referme sur moi. On me tire par le bras, j'avance à reculons en hurlant des 'Maman' auxquels elle ne répond pas."
Puis pendant près de dix ans, il incarne Grégory Lacroix, ex-compagnon de Laure (Bénédicte Delmas), ce qui lui assure le succès. Aujourd'hui, le marin que l'on croyait perdu en mer, est donc de retour dans la fiction bientôt diffusée sur TMC. Frédéric confie être fier de ce qu'est devenu son rôle : "Il est plus sombre, plus violent. Retrouver les anciens de la série a été un plaisir. J'ai une pensée pour Stéphane Slima (l'acteur qui incarnait Alain Dulac), décédé brutalement avant le tournage. C'était un ami. Lui aussi portait ses blessures en secret."
Mais avant de côtoyer les plateaux télé sous le soleil de Saint-Tropez, l'acteur a été balloté de foyers en foyers. Un souvenir qui le hante encore : "Je me suis retrouvé confiné dans un dortoir avec de vrais délinquants. Bagarres au couteau et flingues en tout genre étaient légion. Ça frappait dur et sec."
Si sa mère l'a abandonné, son père, lui, est absent. Condamné à grandir sans repères, il se lance alors inconsciemment en quête de beaucoup d'amour.
C'est Dominique Lozac'h, rebaptisé Julien dans le récit, ex-compagnon de Pascal Sevran, qui va le lui apporter. Il l'aide alors à ouvrir ses yeux et son coeur. Vingt-cinq ans plus tard, ils sont toujours ensemble. Dominique l'a sauvé alors qu'il en était même arrivé à monnayer des rapports lors de rencontres furtives, la faim justifiant les moyens.
Durant tout son ouvrage, Frédéric Deban tente de raconter l'histoire du pardon. Mais celui qui a beaucoup souffert se demande encore aujourd'hui si on peut cesser un jour d'attendre sa mère...
Un récit poignant et bouleversant...
J'aurais voulu être le fils de quelqu'un, Frédéric Deban, aux éditions Michel Lafon