Ça sent la fin pour Frigide Barjot... La chef de file de la Manif' pour tous, qui refuse de quitter son HLM parisien malgré son expulsion décidée par la justice en octobre dernier, pourrait se retrouver "à la rue" de façon imminente. D'après Le Parisien, le bailleur social a demandé l'autorisation de la préfecture pour avoir recours à la force publique et expulser manu militari l'ex-figure de la nuit parisienne et son mari Basile de Koch...
Après le mariage pour tous, c'est une autre bataille que devrait bientôt perdre Frigide Barjot. Accrochée à son duplex de 173 m² du 15e arrondissement - avec terrasse et vue sur la tour Eiffel -, elle devrait bientôt voir débarquer la police, un serrurier et un huissier si elle s'obstine à refuser de s'en aller. Ce qui ne sera pas une surprise pour son couple. "Nous n'excluons pas d'avoir recours à la force publique", avait en effet prévenu Serge Contat, le patron de RIVP, le bailleur social, en mars dernier.
C'est en juillet 2013, juste après la promulgation du mariage pour tous, que l'affaire débute. Le bailleur reproche alors à Frigide Barjot et à son époux, locataires depuis presque trente ans, d'avoir domicilié leur société d'édition dans leur appartement situé derrière le Champ-de-Mars alors que bail interdit toute activité commerciale et que le duplex a été sous-loué à l'entreprise. Mais après avoir laissé au couple Telenne - le vrai nom de Frigide Barjot et Basile de Koch - jusqu'à la fin de l'année scolaire pour ses deux adolescents scolarisés, RIVP a largement perdu patience.
D'autant que l'avocat du bailleur, Me Olivier Chauvin, n'est "pas inquiet" pour Frigide Barjot qui n'aura pas trop de difficultés à trouver un nouveau toit puisqu'elle a entre-temps acheté un nouvel appartement pour sa famille. La belle-soeur de Karl Zéro, lequel n'avait pas hésité à la critiquer publiquement, est aussi la propriétaire d'un quatre-pièces et d'un appartement à Paris, hérités respectivement de sa mère et de son père, de trois caves toujours dans la capitale, d'une maison à Saint-Tropez, d'un parking privé et d'une maison à Trouville (Calvados), comme le rappelle Le Parisien.
Et effectivement, Frigide Barjot, qui avait fait appel de la décision de justice, n'a pas l'air inquiète. Interrogée par le journal, elle a eu une réponse laconique mais qui en dit long : "On n'en parle même pas !" Elle ne pourra donc pas faire l'étonnée si la police frappe à la porte...