Le feuilleton du déménagement de Frigide Barjot continue... Expulsée de son logement social parisien la semaine dernière après une longue bataille judiciaire, l'égérie de la Manif' pour tous appelle désormais à l'aide. La raison ? La belle-soeur de Karl Zero et son mari Basile de Koch n'auraient pas eu le temps d'emporter toutes leurs affaires. Résultat, avec son collectif des Z'Amis de Frigide Barjot, elle lance un appel au rassemblement pour lui donner un dernier coup de main, comme le raconte Le Parisien...
Déménager n'est visiblement pas aussi simple que de manifester pour Frigide Barjot. Pourtant prévenue depuis des mois de son départ, la figure de la Manif' pour tous a dit ne pas avoir eu assez de temps pour prendre toutes ses affaires. "Je ne savais pas que ce serait si brutal", s'est émue la belle-soeur de Karl Zero qui a aussi regretté le "côte agressif de ces portes anti-squats", installées dans son duplex de 173m2, situé près du Champ-de-Mars dans le 15e arrondissement.
Des faits qui ont également provoqué la colère des Z'amis de Frigide Barjot. "Pressés par l'huissier, les enfants et leurs parents sont partis avec le strict minimum, laissant jusqu'au lave-vaisselle tourner, en plein dernier lavage", s'est également lamenté la présidente de l'association Cécile Landon, dans un communiqué. Elle a également précisé que la Régie immobilière de Paris leur laissait le 3 novembre mais que les déménageurs, "décommandés mercredi à la hâte", ne sont pas disponibles à cette date. Ballot. Heureusement, il leur reste la solidarité et elle lance un "appel important pour en finir une bonne fois pour toutes avec cette expulsion qui n'a que trop duré." Le déménagement pour tous les Z'amis.
Début septembre, Frigide Barjot avait fini par cédér. Expulsée de son HLM sur décision de justice - rendue en octobre 2013 - et menacée de voir la police débarquer, l'ex-chef de file de la Manif' pour tous avait finalement décidé de quitter son logement avant la trêve hivernale du 1er novembre et après un an de lutte. Elle et son mari avait été assignés par le bailleur social, RIVP, en juin 2013, pour avoir utilisé le logement, qu'ils occupaient depuis presque trente ans, à des fins commerciales.
Déjà propriétaires entre autres de plusieurs appartements à Paris et d'une maison à Saint-Tropez et à Trouville, les Tellenne - le vrai nom du couple - ne sont toutefois pas "à la rue" et resteront près de la rue de la Fédération. "On déménage dans le 15e", avaient-ils affirmé. Nul doute que l'emménagement sera plus rapide.