Dans une nouvelle interview accordée au magazine Marie-Claire du mois de janvier 2021, Gad Elmaleh s'est prêté au jeu de l'entretien retour en enfance. L'humoriste de 49 ans est ainsi revenu sur ses premières années passées à Casablanca, au sein d'une famille juive marocaine. Tout en partageant une photo souvenir de lui, bien prise par son père David Elmaleh, le comédien a confié un lourd secret de famille gardé de longues années...
Enfant, il arrivait à Gad Elmaleh de sécher l'école pour aller se balader seul en ville et ainsi rejoindre ses grands-parents. Il aimait passer du temps avec sa grand-mère dans son appartement, mais également avec son grand-père Judah Elmaleh, dans sa quincaillerie. Un grand-père qui avait en réalité deux femmes : "Une qu'on m'a présentée toute mon enfance comme étant mon arrière-grand-mère. Et ma grand-mère. Mariée de force, adolescente, parce que la première ne pouvait enfanter, l'artiste a-t-il ainsi expliqué. J'ai appris récemment par ma soeur [Judith Elmaleh, NDLR] que notre père a été le premier de ses sept enfants qu'elle a réussi à garder sans qu'il soit envoyé chez l'autre. Ma grand-mère s'appelait Simha. "Simha", c'est la joie en hébreu."
Lors d'une précédente interview pour l'émission Grand Angle, diffusée en 2018 sur la chaîne marocaine 2M, Gad Elmaleh avait évoqué avec émotion le lien fort qu'il partageait avec sa grand-mère. "Je me souviens, quand j'étais gamin, je quittais l'école, sans le dire à mes parents, mais ma grand-mère était au courant. J'allais la voir l'après-midi, on était seuls dans cet appartement (...). Dans son immeuble, il y avait 7 étages, avec 2 appartements par étage. C'était donc 14 femmes marocaines qui vivaient, criaient, pleuraient, riaient, chantaient, faisaient la cuisine...", le père de Noé (20 ans) et Raphaël (6 ans) avait-il confié
"Pour faire rire ma grand-mère, parce qu'elle était seule dans cet appartement, j'imitais toutes ces voisines qui se parlaient entre elles. Mais elle me donnait des infos sur leurs vies, sur ce qu'elles faisaient, sur ce qu'elles disaient, que je transformais. C'était un spectacle sur-mesure pour ma grand-mère, qui mettait en scène 14 femmes marocaines de la place Verdun." Le début de la gloire.