Le rêve américain, la conquête des planches new-yorkaises, la complicité avec le public anglophone... Comme le pointe si justement le nom de son nouveau spectacle avec Kev Adams, Tout est possible pour Gad Elmaleh.
Dans une interview accordée cette semaine au magazine Paris Match, le comédien et humoriste de 45 ans revient ainsi sur son défi de jouer en anglais dans le spectacle Oh My Gad, dont les représentations ont lieu au mythique Joe's Pub, mais également sur ses passages au Comedy Cellar. Des expériences qui le stimulent et qui l'incitent chaque jour un peu plus à repousser ses propres limites. "En ce moment, je ne pense qu'à ça. Matin, midi et soir. Ça m'obsède. C'est le seul moyen de se faire connaître dans le circuit des comiques américains. Le seul", affirme-t-il.
Installé aux Etats-Unis depuis quelques années, le papa de Noé (15 ans) et Raphaël (2 ans) explique être "à un tournant" de sa vie, une phase aussi éprouvante qu'excitante qu'il ressent surtout au moment d'écrire ses nouveaux sketchs. "Je suis sans cesse angoissé par ce que je peux dire de nouveau. C'est vrai qu'en anglais il y a peut-être moins de pudeur. Et plus j'avance, plus j'ai envie de simplicité. Mon rêve, ce serait une scène vierge, avec juste un pied de micro. Je parle pendant une heure. Et je m'en vais. Comme tous mes modèles américains, à commencer par Jerry Seinfeld."
C'est maintenant que je dois profiter de l'argent que j'ai gagné
Lors de cet entretien, Gad Elmaleh s'est également confié sur sa vie privée. Séparé de Charlotte Casiraghi, il admet "croire au coup de foudre" sans vraiment penser être réellement dans le viseur de Cupidon. "Je pense tout simplement ne pas être fait pour l'amour. C'est un truc que je n'ai pas. Le couple, le quotidien, ça me semble mal barré", ajoute-t-il. Évoquant la maman du petit Raphaël, il confie la croiser lorsqu'ils doivent se partager la garde de leur bébé. Avant d'éluder le sujet à sa façon : "Elle avait des paparazzis derrière elle. Moi, je suis plus cash. Ils m'ont suivi jusqu'au parc. Je les ai laissés shooter. Puis je suis allé les voir pour leur expliquer poliment que ma seule activité du jour serait concentrée autour de cet endroit. Ils m'ont foutu la paix."
Enfin, le grand frère du comédien Arié Elmaleh évoque son rapport à l'argent. Affirmant qu'il n'est pas "attaché aux choses matérielles", il conclut en livrant une anecdote sur ses deux modèles, ses parents : "Mais c'est maintenant que je dois profiter de l'argent que j'ai gagné. Mes parents ont encore du mal. Récemment, je leur ai réservé deux billets en classe affaires. Mon père a appelé l'agence de voyage dans mon dos pour se faire déclasser. Ça m'a vraiment agacé. S'il ne jouit pas maintenant de ce genre de truc, c'est dommage."
S.L.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Gad Elmaleh dans le magazine Paris Match, en kiosque jeudi 26 mai