Triste nouvelle dans le sport français. Ancien joueur du Stade français et du Racing Club de France, Geofrey Abadie est mort dans la matinée de samedi (6 juin), à Paris, où il habitait. Âgé de 50 ans, l'ex-rugbyman et champion de France 1990 et 1998 a mis fin à ses jours, selon L'Équipe. Et ce quelques jours après la mort tragique de Jerry Collins, un autre ancien rugbyman péroxydé...
La famille du rugby tricolore a donc brutalement perdu l'un des siens. Un des noms qui avaient marqué son sport dans les excitantes années 90 de l'ovalie où Geofrey Abadie avait soulevé le bouclier de Brenus à deux reprises, en 1990 avec le Racing Club de France - pour une finale dont il sera le héros -, puis avec le Stade français en 1998. Il faut dire que l'ancien ailier avait le rugby dans le sang, en tant que fils d'Alain Abadie, ancien international B, et que neveu d'André Abadie, ex-international dans les années 60 puis coach.
Malheureusement pour Geofrey Abadie, l'après-rugby sera marqué par une lente descente aux enfers. Alcool, médicaments... Il s'en était justement ouvert dans L'Équipe mag il y a quelques mois et devait également le faire dans un documentaire de Raphaël Poulain : Les héros meurent jeunes.
Geofrey Abadie, dont la mémoire a déjà été saluée par beaucoup de figures du rugby, à commencer par son ancien club du Stade français et son ex-président, Max Guazzini, lequel a fait part de sa "grande tristesse", aura droit à un hommage samedi, lors de la Finale du Top 14. La Ligue a en effet annoncé une minute d'applaudissements avant la rencontre qui oppose Clermont et le Stade français, justement. Geofrey Abadie laisse dernière lui sa compagne, Barbara, et des jumeaux, Adrien et Esteban.