Question vie privée et relations amoureuses pour le moins tumultueuses, George Clooney en connaît un sacré rayon. Lui qui doit jongler entre rupture, rumeurs et nouvel amour que l'on sait pertinemment éphémère. Alors peut-être un jour, George Clooney trouvera-t-il la femme de sa vie, mais en attendant, Mister George donne son avis sur à peu près tout, y compris sur l'affaire Hollande-Gayet sans qu'on l'ait forcément invité à le faire.
Dans les colonnes de Paris Match, celui qui nous confiait il y a peu avoir hypothéqué sa maison pour financer l'un de ses films se dit "fasciné par le soap opera qui s'est récemment déroulé en France". "Est-ce parce que la maîtresse de François Hollande est actrice ou parce que sa popularité est très basse ?", s'interroge le fin observateur qu'est le réalisateur et acteur de Monuments Men (le 12 mars en salles). Et de s'exclamer : "Mais c'est incroyable !"
Pour lui, c'est la vitesse de l'information intimement liée à l'imprécision qui dérange. "Regardez avec quelle rapidité l'opinion américaine s'est retournée sur Edward Snowden [un informaticien américain, ex-employé de la CIA et de la NSA, qui a révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques, NDLR]. On l'a d'abord considéré comme un traître, moi le premier, et il est pratiquement devenu un héros !", lâche George Clooney.
Pas sûr que le rapprochement avec François Hollande soit si évident que cela, même si on souhaite au président de la République de recouvrer une popularité décente qui irait de pair avec les bons résultats économiques du pays. Toujours est-il que pour George Clooney, l'affaire Hollande-Gayet est aussi une love story 2.0, où la Toile aura joué un rôle prépondérant, prenant le relais de médias plus traditionnels, à l'instar de Closer, qui avait révélé début janvier la supposée relation entre le président et l'actrice.