Réactualisation de 19h : Georges Tron va être confronté à trois accusatrices a annoncé l'AFP, d'après une source proche de l'enquête. En effet, une troisième accusatrice qui a souhaité garder l'anonymat a récemment porté des accusations précise l'AFP. Une perquisition a été menée parrallèlement à la mairie de Draveil. Monsieur Tron ainsi que son adjointe nient les accusations.
Réactualisation : Brigitte Gruel, l'adjointe du maire de Draveil, Georges Tron, est également en garde à vue, d'après Le Parisien. "Georges Tron est actuellement entendu, cela va nous permettre d'établir notre riposte" a déclaré son avocat, Me Olivier Schnerb d'après des propos dans le quotidien.
Le 20 juin à 16h50 nous écrivions : Georges Tron, ancien secrétaire d'État chargé de la Fonction publique, est placé en garde à vue, selon une information de Julien Dumond pour RTL, depuis ce lundi 20 juin à 14h par la police judiciaire de Versailles. La nouvelle a été confirmée par le parquet d'Evry à l'AFP.
L'homme politique, membre de l'UMP, député et maire de Draveil en Essonne, fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet d'Evry après des accusations d'agression sexuelle et viol lancées par deux anciennes employées de la mairie de Draveil.
La révélation des plaintes, survenant par ailleurs en plein scandale DSK, avait entraîné l'élu à démissionner du gouvernement le 29 mai. Il a précisé dans sa lettre de démission au président de la République Nicolas Sarkozy qu'il se déclarait innocent et le prouverait.
Par ailleurs, vendredi 17 juin, lors du conseil municipal de Draveil, Georges Tron, qui n'a pas été mis en examen et est resté maire de cette ville, a été accueilli par deux manifestations devant l'hôtel de Ville : "L'une était organisée par ses opposants, l'autre par des militants UMP pour le soutenir," indique Essonneinfo.fr.
Georges Tron reste innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à une éventuelle condamnation définitive.