A l'occasion de la sortie de son livre, Le soleil me trace la route, Sandrine Bonnaire est revenue sur sa carrière et sur le rôle qu'y a joué Maurice Pialat. Le cinéaste qui l'a révélée dans A nos Amours et l'a fait jouer aux côtés de Gérard Depardieu dans Sous le soleil de Satan. Vingt-trois ans après la sortie de ce long métrage qui avait fait tant de bruit à Cannes, les deux comédiens se retrouvent !
C'est au micro de Stéphane Bern, sur France Inter, lors de l'émission Le Fou du roi, que l'actrice a déclaré qu'elle donnerait la réplique à ce sacré monstre du cinéma dans Monet, la lumière blanche. Le grand Gérard se glissera dans la peau du peintre impressionniste et Sandrine sera Blanche, l'assistante de l'artiste. Michel Galabru fait aussi partie de la distribution et a le privilège d'incarner le président du Conseil surnommé le "Tigre", Georges Clemenceau, ami de Monet. La mise en scène est assurée par Chantal Picault, réalisatrice pour la télévision.
Boulimique de travail, accumulant les projets les plus alléchants, Gérard titille notre impatience alors qu'il est à l'affiche actuellement dans L'Autre Dumas (en salles depuis le 10 février). Comme nous l'avions annoncé, il devrait incarner un personnage fascinant d'infiltré, Marc Fiévet, qui a démantelé des réseaux de trafic de drogue et qui s'est retrouvé condamné à la prison en raison de sa couverture trop convaincante.
Son histoire a fait l'objet d'un livre, Dans la peau d'un narco, et Dimitri Rassam, le fils du grand producteur décédé Jean-Pierre Rassam et de l'actrice Carole Bouquet, désormais à la tête de la société de production Chapter 2, a acheté les droits du livre pour une adaptation au cinéma sous le titre de L'Aviseur. Le projet est encore plus palpitant quand on sait que c'est Abdel Raouf Dafri, le scénariste du Prophète, qui se charge de l'écriture.
Avant d'en savoir plus sur ce projet, Gérard Depardieu sera en haut de l'affiche dans Mammuth, au cinéma le 21 avril, au côté d'Isabelle Adjani pour un road movie signé par les truculents Gustave Kervern et Benoît Delépine, jamais avares en plaisanteries, comme ils l'ont fait lors du festival de Berlin à propos de Roman Polanski.