"Injurié" par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, violemment attaqué par Philippe Torreton, Gérard Depardieu ne cesse de susciter des réactions depuis l'annonce de son départ pour la Belgique afin de ne plus payer ses impôts en France. Loin de l'agitation médiatique, la star du cinéma français continue pourtant de fréquenter la rue du Cherche-Midi, où se situe l'hôtel particulier qu'il vient de mettre en vente. Selon LeMonde.fr, il aurait même retrouvé quelques amis pour "boire une coupe de champagne" dans son restaurant Le bien décidé.
Un repas en forme d'au revoir pour Gérard Depardieu, qui en a également profité pour faire quelques confidences. D'après le témoignage de l'un des convives, cité par LeMonde.fr, la star était "d'excellente humeur et décidée à incarner l'opposition à François Hollande et Jean-Marc Ayrault". Jovial, Gérard Depardieu a aussi expliqué en riant avoir préparé son départ dès le lendemain de l'arrivée au pouvoir de François Hollande, même s'il vivait déjà à l'étranger la moitié de l'année.
Après avoir annoncé dans une lettre ouverte publiée par le Journal du Dimanche vouloir rendre son passeport français, Gérard Depardieu prétend pouvoir être accueilli dans trois pays différents. La Belgique, où il est désormais propriétaire d'une maison dans le petit village de Néchin, à 1 km de la frontière française, mais également le Monténégro, pays dans lequel il a fait des affaires et compte des amis, et enfin la Russie, où le président serait déjà très enthousiaste à l'idée de voir débarquer Obélix : "Poutine m'a déjà envoyé un passeport !", a-t-il confié.
Quelques jours après s'être mis à dos une bonne partie de la classe politique et pas mal d'artistes dont Michel Sardou ou Line Renaud, plutôt réputés à droite, Gérard Depardieu a cependant promis qu'il reviendrait régulièrement "faire la fête" avec ses voisins commerçants qu'il soutient financièrement depuis de nombreuses années.