Gérard Lanvin et sa femme Jennifer au Festivla de Cannes en 1990© BestImage
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Bavard et sans langue de bois, Gérard Lanvin est parfait dans l'exercice de l'interview du magazine Psychologies. A l'aube de la sortie de son nouveau film, Bon rétablissement !, il se dévoile avec sincérité et franchise pour que l'on puisse dessiner un portrait précis de lui, de l'homme qu'il est. A savoir un comédien passionné, qui attend les bons rôles - qui se font rares -, un homme entier qui n'aime pas la notion de compétition et de jalousie entre acteurs, et un mari et père de famille aimant.
A 64 ans, le charisme de Gérard Lanvin n'a pas pris une ride. Mais s'il a de la bouteille, l'acteur se tient à l'écart de "la famille du cinéma" : "Je ne fréquente pas les gens de ce métier, ni ses institutions ou ses récompenses." Il l'a souvent dit mais insiste, les César, très peu pour lui : "Pourquoi ajouter de la compétition dans un milieu déjà plein de jalousie ?" Il aimera néanmoins boire des coups avec l'acteur et réalisateur Olivier Marchal, qui lui a offert le personnage qui lui ressemble le plus d'après ses propres mots, Edmond Vidal, dans Les Lyonnais.
Avec ses allures d'homme en colère - "je pourrais facilement distribuer des gifles, mais je me retiens" -, Gérard Lanvin admet qu'il est avant tout un homme heureux. Certes, il a pu être déçu, mais il avance. Ce qui compte pour lui : sa femme Jennifer et ses fils, Manu, musicien de blues de 40 ans, et Léo, 26 ans, DJ. "Nos gamins nous font vivre des trucs géniaux. Si je vivais dans une famille qui m'ennuie, peut-être que j'aurais besoin de chercher ailleurs." Ce n'est pas le cas et il le clame haut et fort : "Au-delà de ma femme, c'est à ma famille que je suis fidèle."
Gérard Lanvin est l'homme d'une seule femme depuis près de quarante ans et elle a droit à de belles déclarations : "Elle m'a fait homme et père, elle est ma complice. Ensemble, on est partis de rien pour arriver où l'on est aujourd'hui : pourquoi on se quitterait ? Et qu'est-ce que j'irais partager avec une inconnue ?" Quant à son image de séducteur qui revient parfois, elle n'est pas désagréable, mais il reste lucide : "Quand j'étais forain et que je regardais les femmes, je peux vous dire qu'elles s'en foutaient. C'est le succès qui rend séduisant, rien de plus : pas de quoi être fier."
A 17 ans, Gérard Lanvin a quitté l'école pour enchaîner les petits boulots. "J'ai arrêté les études parce que ça sert à rien, on le sait tous. Il vaut mieux être malin qu'instruit par l'école." Il a été élevé par sa mère - "quand j'avais 10 ans, mon père est parti au sanatorium pendant huit piges" -, grandissant avec ses deux soeurs. Un parcours non conventionnel pour celui qui a rencontré Coluche aux Puces de Saint-Ouen, où il travaillait. Depuis, il en a fait des choses, des films. Il ne semble avoir peur de rien : "Si, j'ai peur de perdre ma base, celle qui m'a rendu équilibré. Comment je fais si, demain, je perds ma femme ? Ou l'un de mes fils ? Ou ma mère ? Le reste, je peux m'en arranger."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Psychologies Magazine du mois de septembre
Bon rétablissement !, en salles le 17 septembre
A 64 ans, le charisme de Gérard Lanvin n'a pas pris une ride. Mais s'il a de la bouteille, l'acteur se tient à l'écart de "la famille du cinéma" : "Je ne fréquente pas les gens de ce métier, ni ses institutions ou ses récompenses." Il l'a souvent dit mais insiste, les César, très peu pour lui : "Pourquoi ajouter de la compétition dans un milieu déjà plein de jalousie ?" Il aimera néanmoins boire des coups avec l'acteur et réalisateur Olivier Marchal, qui lui a offert le personnage qui lui ressemble le plus d'après ses propres mots, Edmond Vidal, dans Les Lyonnais.
Avec ses allures d'homme en colère - "je pourrais facilement distribuer des gifles, mais je me retiens" -, Gérard Lanvin admet qu'il est avant tout un homme heureux. Certes, il a pu être déçu, mais il avance. Ce qui compte pour lui : sa femme Jennifer et ses fils, Manu, musicien de blues de 40 ans, et Léo, 26 ans, DJ. "Nos gamins nous font vivre des trucs géniaux. Si je vivais dans une famille qui m'ennuie, peut-être que j'aurais besoin de chercher ailleurs." Ce n'est pas le cas et il le clame haut et fort : "Au-delà de ma femme, c'est à ma famille que je suis fidèle."
Gérard Lanvin est l'homme d'une seule femme depuis près de quarante ans et elle a droit à de belles déclarations : "Elle m'a fait homme et père, elle est ma complice. Ensemble, on est partis de rien pour arriver où l'on est aujourd'hui : pourquoi on se quitterait ? Et qu'est-ce que j'irais partager avec une inconnue ?" Quant à son image de séducteur qui revient parfois, elle n'est pas désagréable, mais il reste lucide : "Quand j'étais forain et que je regardais les femmes, je peux vous dire qu'elles s'en foutaient. C'est le succès qui rend séduisant, rien de plus : pas de quoi être fier."
A 17 ans, Gérard Lanvin a quitté l'école pour enchaîner les petits boulots. "J'ai arrêté les études parce que ça sert à rien, on le sait tous. Il vaut mieux être malin qu'instruit par l'école." Il a été élevé par sa mère - "quand j'avais 10 ans, mon père est parti au sanatorium pendant huit piges" -, grandissant avec ses deux soeurs. Un parcours non conventionnel pour celui qui a rencontré Coluche aux Puces de Saint-Ouen, où il travaillait. Depuis, il en a fait des choses, des films. Il ne semble avoir peur de rien : "Si, j'ai peur de perdre ma base, celle qui m'a rendu équilibré. Comment je fais si, demain, je perds ma femme ? Ou l'un de mes fils ? Ou ma mère ? Le reste, je peux m'en arranger."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Psychologies Magazine du mois de septembre
Bon rétablissement !, en salles le 17 septembre