"Girls, they wanna have fu-un", chantait Cyndi Lauper. Santigold est du même avis, on s'en serait douté, et le fun commence dès la première image du clip Girls qu'elle vient de dévoiler pour la série à succès du même nom, dont la saison 2 débutait dimanche soir outre-Atlantique... pendant que sa créatrice et protagoniste, Lena Dunham, raflait deux Golden Globes.
S'ensuit une avalanche d'images de New-Yorkaises hétéroclites à souhait mais uniformément libérées, qui s'éclatent tous azimuts sur cette bande-son de hip-hop chaloupé, à la monochromie totalement hypnotique, imparablement remuante.
Après avoir impressionné au printemps 2012 avec son superbe second album, Master of My Make-Believe, porté par les bouillants Disparate Youth et The Keepers, à la hauteur des attentes qui l'avaient précédé, Santigold (36 ans) s'invite par surprise dans l'univers de Lena Dunham que le public découvrait simultanément, lorsque la saison 1 de Girls était diffusée par HBO à partir du 15 avril. Et signe l'hymne de plus d'une génération, de toutes les générations et de toutes les filles, présent sur le volume 1 de la bande originale du show.
Inspirée de l'expérience personnelle de sa créatrice, la série Girls met en scène les péripéties d'un groupe de jeunes femmes dans la vingtaine à travers la Grosse Pomme. Autour du personnage de Lena Dunham, Hannah, apprentie auteure à qui ses parents ont décidé de couper les vivres, gravitent ainsi Marnie (Allison Williams), la meilleure copine depuis le lycée, Jessa (Jemima Kirke), la bobo, Shoshanna (Zosia Mamet), cousine de la précédente et vierge au début du show, ou encore Adam (Adam Driver), le petit ami par intermittence d'Hannah. Aux Golden Globes, dimanche dernier, le succès populaire de la série a été confirmé par les deux trophées glanées pour la Meilleure série comique ou musicale et Meilleure actrice (Lena Dunham) dans une série comique ou musicale.
La saison 2 a débuté sur les chapeaux de roues, révélations et nouveau flirt ont mis les fans en ébullition. Pour ceux qui auraient hâte de se faire spoiler, un compte-rendu exhaustif est disponible sur le site d'US Weekly.