Image emblématique du film Le Parrain© DR
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À l'heure où le cinéma est honoré à Cannes durant le Festival, les cinéphiles pleurent le décès du chef opérateur (directeur de la photographie) Gordon Willis, mort le 18 mai à l'âge de 82 ans. Il aura marqué le cinéma américain de la fin des années 1970 avec sa photographie très sombre. Il a travaillé sur l'une des trilogies les plus emblématiques du septième art, celle du Parrain de Francis Ford Coppola, et aura collaboré avec Woody Allen. Gordon Willis a influencé une génération d'opérateurs comme Darius Khondji (Seven).
Gordon Willis, originaire de New York et dont le père était créateur de masques chez la Warner, passe son enfance dans les salles de cinéma. Il débute une carrière de photographe et de caméraman pour l'US Air Force. Il y restera douze ans, pendant lesquels il aura réalisé de nombreux documentaires. Après un passage dans le monde de la publicité, il assure en 1970 la lumière du long métrage End of the Road. Après avoir été salué pour son travail sur Le Parrain, Gordon Willis continue avec des pointures du Nouvel Hollywood comme Alan J. Pakula et Les Hommes du président (1976). Avec Woody Allen, ils travailleront sur huit films, commençant en 1977 avec Annie Hall.
Gordon Willis, originaire de New York et dont le père était créateur de masques chez la Warner, passe son enfance dans les salles de cinéma. Il débute une carrière de photographe et de caméraman pour l'US Air Force. Il y restera douze ans, pendant lesquels il aura réalisé de nombreux documentaires. Après un passage dans le monde de la publicité, il assure en 1970 la lumière du long métrage End of the Road. Après avoir été salué pour son travail sur Le Parrain, Gordon Willis continue avec des pointures du Nouvel Hollywood comme Alan J. Pakula et Les Hommes du président (1976). Avec Woody Allen, ils travailleront sur huit films, commençant en 1977 avec Annie Hall.
Les décennies suivantes seront moins fructueuses pour Gordon Willis. Sa réalisation Windows (1980), avec Talia Shire (qui jouait déjà dans la trilogie du Parrain), récolte le Razzie Award du pire film. Dans les années 1990, il ne tourne que deux films, ainsi que quelques publicités. En 2009, celui qui a été nommé aux Oscars pour Zelig d'Allen et Le Parrain 3 de Coppola recevra un Oscar d'honneur.