Guillaume Canet et Marion Cotillard - Photocall du film "Blood Ties" au 66e Festival du Film de Cannes le 20 mai 2013© BestImage
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Guillaume Canet a déserté les plateaux de tournage depuis un an, histoire de faire une pause pour se consacrer à sa famille et à son sport, l'équitation. Grand bien lui en a pris puisqu'il a remporté le Land Rover Grand Prix, l'épreuve reine de l'Invitational Trophy, lors du Gucci Paris Masters le 7 décembre à Villepinte, sous les yeux de sa compagne Marion Cotillard et de leur petit Marcel (3 ans). Pour le magazine Citizen K - homme sport, l'artiste et cavalier se confie...
Considéré comme le golden boy du cinéma français depuis Ne le dis à personne et Les Petits Mouchoirs, Guillaume Canet avait dû essuyer des critiques virulentes sur son film Blood Ties, sa réalisation américaine : "Quand le film est sorti, il n'a pas rencontré son public et ça m'a rendu un peu triste. Il y a eu des critiques un peu sévères, j'ai l'impression que je ne méritais pas une telle dureté." Mais il refuse de tomber dans l'aigreur ou la colère et sait qu'il peut compter sur le soutien de sa bien-aimée : "Quand quelque chose nous blesse, forcément, on en parle, on partage, on essaie de prendre du recul. Il y a aussi des choses très simples, comme la vie qu'on mène. Avoir un enfant, par exemple, c'est quelque chose de tellement merveilleux. Ça fait relativiser tellement de choses."
Mais s'il s'est éloigné un temps du septième art, Guillaume Canet n'est pas pour autant parti vivre aux États-Unis, où, d'Hollywood à New York, sa femme est adulée : "On aime trop notre pays. On est bien ici. La culture de là-bas, la façon de vivre, la psychologie, jamais je ne pourrais y vivre !" Il préfère s'entourer de ses proches, dont Lellouche, Dujardin and co : "Ce sont mes amis. J'ai envie de retravailler avec les gens que j'aime et avec qui je m'entends bien. C'est toujours agréable. Et puis je suis fidèle." Mais ne lui parlez pas d'un quelconque clan, il aimerait en effet aussi travailler avec d'autres, comme Omar Sy, Vincent Lindon ou Céline Sallette. Cette dernière vient de tourner avec Jean Dujardin dans La French, et il y a fort à parier que ce dernier aura fait passer le message à la talentueuse comédienne.
Récemment remarqué et remarquable dans le thriller La prochaine fois je viserai le coeur, Guillaume Canet reviendra au cinéma dans Les Inséparables sous la direction de Danièle Thompson, au côté d'un autre Guillaume en or du septième art, Gallienne. Voilà qui le forcera à faire une pause, mais de courte durée, dans l'équitation. Ce cavalier passionné qui a depuis peu repris goût à son sport avait pourtant tout arrêté à 18 ans, alors qu'il commençait à étouffer dans ce milieu et que l'envie de faire du cinéma se faisait de plus en plus pressante. À l'époque, un accident précipite les choses : "Je me suis cassé tout le côté droit, donc c'était grave. Le cheval est parti une foulée avant l'obstacle et il a atterri dedans. Il a fait un 'panache' [sorte de soleil, NDLR], je suis tombé et il m'est tombé dessus. Puis il s'est relevé sur moi. J'avais des trous de crampons dans la main, dans le dos. Des côtes cassées, une luxation de l'épaule, la clavicule pétée, le genou détruit, et surtout le poignet dans un tel état qu'il a mis longtemps à se rétablir. J'ai continué à monter une fois les choses remises, même avec un plâtre au poignet, puis le ras-le-bol s'est installé... Trop envie de cinéma."
On comprend alors aisément que, bien que pas franchement glamour ni viril, le gilet airbag lui est désormais indispensable quand il fait du cheval. Surtout maintenant qu'il est devenu un papa responsable !
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Citizen K - Homme Sport, hiver 2014-2015
Considéré comme le golden boy du cinéma français depuis Ne le dis à personne et Les Petits Mouchoirs, Guillaume Canet avait dû essuyer des critiques virulentes sur son film Blood Ties, sa réalisation américaine : "Quand le film est sorti, il n'a pas rencontré son public et ça m'a rendu un peu triste. Il y a eu des critiques un peu sévères, j'ai l'impression que je ne méritais pas une telle dureté." Mais il refuse de tomber dans l'aigreur ou la colère et sait qu'il peut compter sur le soutien de sa bien-aimée : "Quand quelque chose nous blesse, forcément, on en parle, on partage, on essaie de prendre du recul. Il y a aussi des choses très simples, comme la vie qu'on mène. Avoir un enfant, par exemple, c'est quelque chose de tellement merveilleux. Ça fait relativiser tellement de choses."
Mais s'il s'est éloigné un temps du septième art, Guillaume Canet n'est pas pour autant parti vivre aux États-Unis, où, d'Hollywood à New York, sa femme est adulée : "On aime trop notre pays. On est bien ici. La culture de là-bas, la façon de vivre, la psychologie, jamais je ne pourrais y vivre !" Il préfère s'entourer de ses proches, dont Lellouche, Dujardin and co : "Ce sont mes amis. J'ai envie de retravailler avec les gens que j'aime et avec qui je m'entends bien. C'est toujours agréable. Et puis je suis fidèle." Mais ne lui parlez pas d'un quelconque clan, il aimerait en effet aussi travailler avec d'autres, comme Omar Sy, Vincent Lindon ou Céline Sallette. Cette dernière vient de tourner avec Jean Dujardin dans La French, et il y a fort à parier que ce dernier aura fait passer le message à la talentueuse comédienne.
Récemment remarqué et remarquable dans le thriller La prochaine fois je viserai le coeur, Guillaume Canet reviendra au cinéma dans Les Inséparables sous la direction de Danièle Thompson, au côté d'un autre Guillaume en or du septième art, Gallienne. Voilà qui le forcera à faire une pause, mais de courte durée, dans l'équitation. Ce cavalier passionné qui a depuis peu repris goût à son sport avait pourtant tout arrêté à 18 ans, alors qu'il commençait à étouffer dans ce milieu et que l'envie de faire du cinéma se faisait de plus en plus pressante. À l'époque, un accident précipite les choses : "Je me suis cassé tout le côté droit, donc c'était grave. Le cheval est parti une foulée avant l'obstacle et il a atterri dedans. Il a fait un 'panache' [sorte de soleil, NDLR], je suis tombé et il m'est tombé dessus. Puis il s'est relevé sur moi. J'avais des trous de crampons dans la main, dans le dos. Des côtes cassées, une luxation de l'épaule, la clavicule pétée, le genou détruit, et surtout le poignet dans un tel état qu'il a mis longtemps à se rétablir. J'ai continué à monter une fois les choses remises, même avec un plâtre au poignet, puis le ras-le-bol s'est installé... Trop envie de cinéma."
On comprend alors aisément que, bien que pas franchement glamour ni viril, le gilet airbag lui est désormais indispensable quand il fait du cheval. Surtout maintenant qu'il est devenu un papa responsable !
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Citizen K - Homme Sport, hiver 2014-2015
© DR