

A l'affiche de deux longs métrages, Blood Ties et The Immigrant, Marion Cotillard ne peut éviter l'exercice promotionnel - interviews, tapis rouges, shootings photos... La star française, qui a conquis l'Amérique avec son interprétation de "La Môme" Edith Piaf, est aussi secrète qu'exposée, multipliant les couvertures glamour dans le monde entier et fascinant les spectateurs du fait de sa relation avec Guillaume Canet, son bien-aimé et le réalisateur qui la dirige dans Blood Ties. Avec parcimonie, elle va distiller des confidences sur les deux hommes qu'elle aime, le cinéaste et acteur de son coeur et leur fils, Marcel, né le 19 mai 2011.
Guillaume Canet avait clairement raconté, en interview pour le magazine Première, à quel point le tournage en Amérique de Blood Ties avait été compliqué, même s'il en garde le souvenir d'une expérience fort enrichissante. Marion Cotillard raconte pour RTL le tournage avec celui qui partage aussi son quotidien : "C'est quelqu'un de profondément passionné, jusqu'à la folie parfois. [...] Rien ne l'arrête, aucun obstacle, rien n'est insurmontable pour lui, même l'Amérique. Guillaume, c'est quelqu'un qui a une très forte personnalité, et qui parfois va écouter ce que je lui suggère disons, mais il va toujours faire ce qu'il veut. [...] La seule influence que je vais peut-être avoir c'est de lui suggérer de réfléchir un tout petit peu plus avant d'agir." Pour le magazine Grazia dont elle fait la couverture, la star dira : "J'adore tourner avec Guillaume. [...] Il déploie une telle énergie que c'est impossible de ne pas le suivre à fond. Avec lui, je suis prête à tout donner. Demain, je recommence sans hésiter."
Son père, Jean-Claude Cotillard, la décrit comme une femme très secrète, ce que Marion ne dément pas : "Si je dois parler avec le public et partager un peu des choses de moi, que je sais que ça sera directement perçu et que ça ne sera pas transformé, j'ai beaucoup moins de mal, c'est comme ça," dira-t-elle sur RTL, déclarant également : "Je trouve ça toujours indécent de parler de soi comme ça, à des inconnus. J'ai été échaudée par beaucoup de transformations de mes propos." La journaliste de Grazia a ainsi bien du mal à percer le secret Cotillard mais elle ne rentrera pas les mains vides.
De son fils et son homme, Marion Cotillard dira qu'elle a "un lien organique" avec eux. Elle ajoutera dans le magazine féminin "qu'un enfant demande beaucoup de temps". C'est sûr, son garçon est sa priorité. Ce qui compte pour elle en amour est que chacun apporte "son savoir, qu'on le partage, sans devenir dépendant l'un de l'autre". Si elle regrette de ne pas avoir passé plus de temps avec sa grand-mère maternelle et son grand-père paternel, parce qu'elle a passé des moments merveilleux avec eux et qu'elle en aurait voulu plus, l'artiste se délecte d'avoir retrouvé tous ses proches, ses amis et ses amours, pour son anniversaire [elle a eu 38 ans le 30 septembre] : "Ils m'ont organisé une sublime fête surprise." Quelques confidences intimes qu'elle terminera par ce qui représente son armure : "Un T-shirt que j'ai piqué à mon père quand j'avais 13 ans. L'adolescence, pour moi, a été une période assez... complexe. Mais dès que j'enfilais les habits de mon père, ça me donnait de la force."
De la force, l'égérie Dior en a pour s'imposer à Hollywood et devenir l'une des stars de cinéma les plus convoitées. Sublime lors du Festival de Cannes où elle défendait Blood Ties et The Immigrant, Marion Cotillard a le monde a ses pieds.
Retrouvez l'intégralité de ces interviews dans Grazia (édition du 18 octobre) et sur RTL dnas Le Choix d'Yves Calvi du 18 octobre
"Blood Ties", en salles le 30 octobre
"The Immigrant", en salles le 27 novembre