Il y a des moments où la vie est plus difficile à vivre que d'autres. Guillaume Durand en sait quelque chose puisque depuis des mois, le destin n'a de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues.
Comme l'a repéré France Dimanche, le journaliste de 70 ans a perdu sa maman Nicole Durand le 26 janvier dernier : "Ma chère Maman nous a quittés hier. Le monde de l'art parisien se souviendra de Nicole Durand. Elle a accompagné mon père et leur modeste et inventive galerie toute sa vie. Merci à l'hôpital Corentin Celton pour avoir soulagé sa souffrance" écrivait-il sur Twitter le lendemain de sa disparition. D'après l'annonce faite dans les pages du Figaro, les obsèques se dérouleront le mardi 7 février dès 11h30 avant une inhumation au cimetière d'Autouillet dans les Yvelines, là même où son mari Lucien a été enterré quelques mois plus tôt.
Il y a plus de deux ans, c'est son papa, Lucien Durand, qui quittait ce monde. Nicole Durand avait également fait appel au carnet du jour du Figaro pour annoncer le décès de son époux : "Nicole Durand a la douleur de vous annoncer le décès de son époux, Lucien Durand, marchand de tableaux, mort le 26 décembre 2020 dans sa centième année. Douleur partagée par ses fils, Guillaume, Blaise et Matthieu, et leurs épouses." Un hommage lui avait été rendu en l'église Saint-Germain des Prés quelques jours plus tard.
C'est sans ses parents que Guillaume Durand doit trouver la force de se battre contre un cancer de la mâchoire. S'il s'en est a priori sorti, il ne cache pas qu'il est loin d'être définitivement guéri. C'est en tout cas ce qu'il a fait savoir en novembre dernier sur France Inter : "Je ne suis pas guéri, on n'en sait rien du tout, c'est très aléatoire mais je vais bien. J'ai appris à vivre avec ça. [...] J'ai été sauvé par un chirurgien facial, je lui dois tout, autrement je ne serais pas là. Puisque je n'avais mal nulle part. J'avais mal aux dents, mais du domaine d'un doliprane. J'étais simplement un peu fatigué. C'était insoupçonnable."
Récemment, Guillaume Durand a dû, une nouvelle fois, affronter la mort en face : celle de son ami Philippe Tesson. Il lui a d'ailleurs rendu hommage dans la foulée, toujours sur son compte Twitter : "Philippe Tesson est parti. Dieu m'énerve. Radio Classique lui doit tellement. La liberté incarnée. La passion absolue du théâtre. Un conservateur parisien venant d'un nord baroque. Combat, le Quotidien de Paris, Figaro magazine. Journalistes, présidents et lecteurs l'aimaient." Un nouvel adieu qui assombrit son début d'année.