Les grèves SNCF ont toujours été une plaie pour les usagers quotidiens. Et parmi eux, s'il y en a un qui en a ras la casquette, c'est bien Guillaume Durand. Le journaliste français de 70 ans s'est exprimé sur le sujet par le biais de son compte Twitter. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'animateur de radio et ancien présentateur de journaux télévisés est remonté, si ce n'est carrément à bout.
"Comme beaucoup de Français, j'aime le train", débute-t-il, lui qui a perdu son père il y a bientôt deux ans. Avant d'enchaîner : "J'aime les gares et leur atmosphère du dix-neuvième siècle. Un voyage, c'est bien pour lire. Moins cher, moins stressant et plus confortable que l'avion." Et là, c'est le drame : "Je voulais passer un week-end dans le Sud Ouest. Merci à nos amis grévistes pour l'avoir pourri !"
Une déception donc pour Guillaume Durand, qui est toujours atteint d'un terrible cancer à la mâchoire. Mais alors qu'un internaute lui affirme que "non, c'est à la direction de la SNCF que vous devez adresser vos remerciements ironiques", l'homme qui était impliqué dans le scandale de la mort de Pauline Lafont en remet une deuxième couche.
Je bosse et je me lève tous les matins depuis 15 ans entre 5 et 6 heures
"Vous allez obtenir ce vous ne voulez pas : la privatisation (de la SNCF, ndlr) comme en Italie ou ailleurs et l'interdiction des grèves pendant les fêtes ! Et pire le désamour, ou la haine des gens qui aiment le train comme moi. À terme, un refus de combler éternellement les déficits. Bravo !", a-t-il développé dans un second tweet.
Rentrant en conflit avec quelques usagers du réseau social à l'oiseau bleu, il suggère également "d'interroger les milliers de gens dans les gares" pour voir à quel point "ils adorent" les grévistes de la SNCF. Quand un autre internaute lui signifie qu'il a "de la chance de pouvoir partir à des périodes moins demandées et en général moins chères" en tant que "retraité", Guillaume Durand rétorque une dernière fois : "Je bosse et je me lève tous les matins depuis 15 ans entre 5 et 6 heures. Renseignez vous. Les autres existent". Si les réjouissances de fin d'année ne débutent pas comme Guillaume Durand pouvait espérer, nul doute que les fêtes devraient apaiser sa colère.