Il a fait rire la France entière mais a finalement décidé de prendre un peu de recul. Il y a quelques années, Gustave Parking a tout bonnement changé de vie. En 2010, il a déménagé loin de la capitale parisienne et de ses salles de spectacle, dans les Antilles françaises, en Guadeloupe, pour mieux apprécier son autre passion : celle qu'il nourrit pour la navigation, les bateaux et les promenades en mer. Il faut dire que la scène devenait de plus en plus difficile à gérer pour l'humoriste. Pierre-Casimir Le Bras, de son vrai nom, est "partiellement handicapé" à cause d'une maladie qui le ronge depuis plusieurs décennies.
Gustave Parking, qui célèbre ses 68 ans le 29 décembre 2023, souffre effectivement d'hémochromatose, c'est à dire d'un excès de fer dans le sang. "C'est un nom impossible à retenir, celui qui l'a inventé ne voulait pas qu'on en parle", plaisantait-il dans les colonnes du journal Le Parisien en détaillant sa condition. Et c'est un hasard total qui lui a fait découvrir qu'il était malade. "Au cours d'une émission de télé, un médecin expliquait que, si on avait mal partout, il fallait consulter un endocrinologue, se souvenait-il. J'étais tombé en deltaplane, alors c'était mon cas. Les symptômes ne sont pas évidents à repérer : j'avais un teint cuivré et une grosse fatigue, mais c'est valable pour beaucoup de monde."
Il a découvert qu'il était hémochromatosique à l'âge de 45 ans. Dans son malheur, une chance, celle d'avoir été dépisté à temps. Ouf. "C'est une maladie un peu sournoise, et tardive, précisait-il. Quand tous les symptômes se déclenchent, c'est trop tard." Pour se soigner, Gustave Parking avait dû subir un drôle de traitement digne des anciens temps : une saignée une fois par semaine, d'abord, pour se faire prélever du sang et donc du fer, puis une saignée tous les trois mois une fois stabilisé. Voilà qui est plus pratique pour s'accorder de longues pauses en mer...