Le 24 mai 2020, c’est l’un des écrivains français les plus importants du 21e siècle qui s’en est allé. À 81 ans, l'académicien et auteur d'On ira tous au paradis, Jean-Loup Dabadie, s’est éteint des suites d’une maladie qui reste encore aujourd’hui inconnue. “Jean-Loup Dabadie est décédé aujourd'hui à 13h. C'était un artiste complet, il avait réussi dans tous les arts : le sketch avec Guy Bedos (pour lequel il avait écrit de nombreux textes, ndlr), la chanson avec Polnareff et Julien Clerc (Femmes je vous aime) et également le cinéma en tant que scénariste et adaptateur”, a déclaré son agent Bertrand de Labbey à l'AFP au moment de sa mort.
Plus de 4 après le décès de Jean-Loup Dabadie, inhumé près de sa mère, sa succession continue de faire parler. Marié trois fois au cours de sa vie, l’écrivain originaire du 14e arrondissement de Paris a terminé sa vie aux côtés de Véronique Bachet. Père de trois enfants, dont Florent Dabadie, présentateur et reporter de télévision et radio au Japon, il a également eu une fille, Clémentine Dabadie-Fombonne, avec sa première femme, Geneviève Dormann. Ce mercredi 5 décembre, sur le plateau de l’émission Ça commence aujourd’hui, Faustine Bollaert a reçu la fille de celui qui était le parrain de Nicolas Bedos et visiblement, la succession de son père ne se passe pas vraiment comme prévu.
En cause, l’héritage laissé uniquement à sa dernière femme par Jean-Loup Dabadie. “La seule chose que nous, les enfants, nous avons obtenu, c’est le droit de payer les droits de succession”, lâche Clémentine Dabadie-Fombonne, devant une Faustine Bollaert circonspecte, avant d’ajouter : “Ma belle-mère n’est pas tenue de payer ces droits de succession, alors que c’est elle qui a l’usufruit (qui peut profiter des biens, ndlr).”
Une situation inextricable pour la fille de celui dont l’épouse aurait empêché ses enfants de le voir avant sa mort. “Ce n’est pas une succession colossale comme celle des Hallyday ou des Delon, mais c’est quand même plusieurs centaines de milliers d’euros. Un argent que nous n’avons pas mes frères et moi”, précise Clémentine Dabadie-Fombonne, qui a donc été voir l’administration fiscale pour négocier et ainsi éviter de renoncer à la succession de son père. Mère d’une fille de 34 ans, elle souhaite que cette dernière puisse hériter de son grand-père, mais si l’administration fiscale a bien souhaité attendre la mort de la dernière femme de Jean-Loup Dabadie pour payer les droits de succession, ils ont tout de même réclamé une garantie. “Comme mes frères habitent à l’étranger, l’administration fiscale va au plus près et au plus vite. Ils ont pris ma petite maison dont je suis propriétaire avec ma fille, qui est aujourd’hui hypothéquée comme garantie pour les droits de succession avec des intérêts à payer tous les ans”, explique-t-elle.
Une situation que juge “insupportable” Faustine Bollaert, choquée par le récit de son invité.