Le 24 mai 2020, on apprenait la mort de Jean-Loup Dabadie, emporté à 81 ans à Paris. L'Académicien, également parolier, auteur et scénariste, a été inhumé dans l'intimité le vendredi 29. Il repose désormais dans le petit cimetière communal des Portes-en-Ré.
Comme le rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine, "il a été inhumé ce vendredi après-midi dans l'intimité, dans le caveau familial aux côtés de sa mère". Jean-Loup Dabadie avait perdu sa maman adorée, Netty, en 2009, quand elle était dans sa 96e année. Une mère d'origine italienne, qui s'appelait en réalité Maddalena Mennella. Le défunt homme de culture venait depuis l'enfance aux Portes-en-Ré (Charente-Maritime) même s'il était né à Paris et avait été élevé quelques années à La Tronche (en Isère) dans la maison de son grand-père paternel. Le défunt avait fait construire une résidence secondaire dans les années 1980 aux Portes-en-Ré. Un lieu cher à son coeur qui explique son choix, acté avant sa mort, de reposer dans ce petit cimetière communal "situé tout au bout de l'île". France 3 ne manque pas de préciser qu'il est "le premier immortel inhumé dans le petit cimetière communal des Portes-en-Ré".
Pour cet ultime hommage, cela s'est déroulé en petit comité. Il faut dire que la règle des 100 kilomètres - dans le cadre de la lutte contre le coronavirus - est toujours en vigueur jusqu'au 2 juin prochain. Ainsi, ses amis de longue date ne pouvaient pas tous venir, à l'instar du chanteur Julien Clerc. "Aujourd'hui les membres de ta famille se réunissent autour de toi dans ce coin de France que tu aimais tant. Toutes mes pensées affectueuses les accompagnent. Souvenirs éternels mon Jean-Loup ! Julien", a écrit l'artiste sur Twitter, en partageant le lien du clip de sa chanson intitulée Partir, co-écrite par Jean-Loup Dabadie en 1977. En revanche, son ami et voisin le réalisateur Jean Becker était bien présent.