Hugo Clément ne garde pas un bon souvenir de son passage au meeting de François Fillon porte de Versailles, dimanche 9 avril 2017.
À un peu moins de quinze jours du premier tour des élections présidentielles de 2017, le candidat Les Républicains s'est une fois de plus adressé à son public. À cette occasion, une équipe de Quotidien (TMC) s'est rendue sur les lieux et on peut dire que le journaliste Hugo Clément a été déçu du voyage.
Sur Twitter, le jeune homme a annoncé avoir été giflé "gratuitement" par un sympathisant. Un événement sur lequel il est revenu hier soir, au cours de l'émission de Yann Barthès. "Il y avait hier une forte hostilité contre la presse. Une équipe de Canal+ s'est fait détruire son matériel (...) par un membre du service de sécurité embauché par le parti. Cet agent de sécurité a été placé en garde à vue hier soir à Paris", a-t-il déclaré dans un premier temps, faisant ainsi référence à l'agression qu'a subie l'équipe du Petit Journal.
Et d'ajouter le concernant : "Nous aussi on a été pris à partie (...). J'ai reçu une grosse claque par un militant non identifié à la fin du meeting. Il m'a frappé sans raison alors qu'on quittait la porte de Versailles. On a porté plainte hier soir pour violence volontaire."
Ce n'est pas la première fois qu'Hugo Clément vit une telle situation. Lors de l'édition de Quotidien du 7 décembre, il avait été violemment bousculé en direct. Lors d'un duplex organisé à l'occasion d'un meeting de Manuel Valls à Audincourt (Doubs), il avait en effet été poussé par un militant, alors qu'il débriefait la réunion politique. Le service d'ordre était heureusement vite intervenu.