Largué en championnat, en ballotage défavorable en Ligue des Champions, un vestiaire animé, un entraîneur sous pression... Le Real de Madrid est loin de l'euphorie qui avait accompagné le titre de champion de la saison dernière. Pour autant, les joueurs semblent loin de se désunir. Bien au contraire.
La preuve ce jeudi 21 février où certains des joueurs merengue inauguraient la nouvelle boutique Adidas installée au stade Santiago Bernabeu. Et pas forcément les plus utilisés, puisque la plupart d'entre eux sont au coeur de quelques polémiques, mis à l'écart par l'entraîneur José Mourinho après leurs pauvres performances.
On retrouvait ainsi le tricolore Karim Benzema, mis au banc par son coach devant ses maigres performances... Engagé pour scorer, le tricolore qui comparaîtra au début de l'été prochain dans l'affaire Zahia a perdu le sens du but. Résultat, une place sur le banc l'attend désormais. Idem pour Iker Casillas, capitaine emblématique de la maison blanche. Sa mise à l'écart avait provoqué un tollé, vite couvert par sa grave blessure à la main. Depuis, le portier a trouvé le réconfort nécessaire auprès de sa sublime Sara Carbonero en attendant des jours meilleurs. A leur côté, on retrouvait les autres "mis à l'écart", Angel di Maria, Argentin pourtant titulaire indiscutable en début de saison, ou encore Alvaro Arbeloa, Ricardo Carvalho et Kaka, tous plus habitués de la réserve que de l'équipe première. Heureusement, Xabi Alonso représentait les joueurs actifs du Real, pourtant habituellement aussi discret en famille qu'efficace sur le terrain...
Ce jeudi donc, tous s'étaient donné rendez-vous au Santiago Bernabeu avec quelques joueurs de la réserve pour l'ouverture de la boutique du sponsor officiel. Survêtements de couleur siglé de la marque, sourires et coupes de cheveux parfaites, les joueurs présents ont enlevé les briques aux couleurs du club qui barraient l'entrée avant d'apposer leurs empreintes dans du plâtre. Le tout suivi d'une conférence de presse dans la joie et la bonne humeur. Avant de retrouver tout le monde sur le banc et en tribunes avec la tête des mauvais jours...