![Isabelle Adjani à Paris le 8 février 2010.](https://static1.purepeople.com/articles/9/14/82/59/@/1602537-isabelle-adjani-agrave-paris-le-8-580x0-2.jpg)
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Après huit ans d'absence, Isabelle Adjani va revenir au théâtre avec Kinship, une pièce qu'elle jouera à partir du 21 octobre au théâtre de Paris en compagnie de Carmen Maura et du jeune Niels Schneider. L'occasion pour l'actrice multiprimée de La Reine Margot de revenir sous le feu des projecteurs et d'afficher sa sérénité face au temps qui passe et un monde en mouvement.
Après une apparition remarquée et émouvante dans Vivement dimanche, elle qui n'était pas venue dans une émission de Michel Drucker depuis Camille Claudel en 1987, Isabelle Adjani est cette fois-ci dans les colonnes du Parisien où elle s'épanche longuement sur sa carrière, sa vie privée, le théâtre mais aussi ses convictions. Petit florilège de cet entretien à retrouver en intégralité dans l'édition du 27 septembre.
Sa plus grand rencontre : "J'ai beaucoup d'affection pour Camille Claudel, parce que c'est un film que l'on a initié avec Bruno Nuytten. Un homme avec qui j'avais vécu et dont j'étais admirative, et c'est très beau de faire un film avec quelqu'un qui vous aime et qu'on aime pour toujours. C'était un peu notre deuxième enfant."
Ses enfants : "Je suis une mère inquiète, hyper protectrice. Parfois, cela peut les insupporter ! Mes garçons, ce sont mes hommes pour toujours. Eux au moins, ils ne quittent pas la première femme de leur vie."
La célébrité : "Je ne peux pas vivre complètement cachée, j'essaie autant que je peux. J'ai besoin de ma paix, de mon refuge. Je ne peux pas respirer s'il y a toujours des gens pour me scruter. (...) On peut être célèbre pour rien aujourd'hui, juste parce qu'on est... con. Il faut faire marcher les chaînes, l'Audimat, la bêtise."
Son retour au théâtre après huit ans d'absence : "Parce que le temps passe trop vite. Parce que je ne me suis pas rendu compte que cela faisait aussi longtemps. Parce que c'est la vie."
Ses engagements et convictions : "Je déteste être prise pour une passionaria, je ne suis pas une intervenante systématique. Mais, si on a besoin de moi pour une urgence et que je suis d'accord, j'y vais. Je ne me demande pas comment ça va être reçu. (...) Il faut prendre des risques dans la vie."
Son refus de jouer dans Welcome to New York : "Parce que je n'étais pas à l'aise avec le traitement qui était fait de l'histoire de ces deux personnes qui sont vivantes et déjà victimes d'une curée médiatique. (...) On ne fait pas du mal aux gens sous un prétexte artistique."