
Dans cette affaire des viols de Mazan, si sensible, où chaque jour les récits terrifient tant ils paraissent appartenir à une autre réalité, un personnage fait depuis peu du bruit. En effet, t l'avocate Maître Nadia El Bouroumi, avocate de la défense dans l'affaire Pélicot, fait du bruit sur les réseaux sociaux. Chaque jour, à l'issue de ce procès d'une dimension jamais vue à la sortie du tribunal d'Avignon, l'avocate de 45 ans a pris l'habitude de se livrer sur Instagram. Une attitude et des propos qui ne plaisent pas à tous, à l'image de Camille Lacourt qui s'est dit écoeuré. Et en marge du procès où 51 hommes sont jugés pour avoir violé dans son sommeil Gisèle Pelicot, sous soumission chimique, Nadia El Bouroumi est devenue la proie de nombreuses insultes et menaces. La femme de loi vient de prendre une grande décision.
Celle qui se montre particulièrement active sur ses réseaux sociaux, a annoncé porter plainte suite au harcèlement et aux menaces dont elle est victime depuis la publication de plusieurs de ses vidéos, dans lesquelles elle commente les débats au procès. "On m'envoie des mails, des messages sur les réseaux sociaux, sur les réseaux sociaux de mes filles", a fait savoir celle qui est déjà grand-mère à 45 ans. L'avocate de deux accusés au procès des viols de Mazan va ainsi porter plainte contre X pour insultes et harcèlement. Dans ce communiqué partagé sur son compte Instagram, elle rappelle à quel point il est devenu difficile pour elle d'exercer son métier correctement. "Depuis le début de ce procès, je subis des menaces, du harcèlement, ainsi que des insultes publiques. Mes enfants sont également victimes de harcèlement, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la rue. J'ai donc pris la décision de déposer une plainte pour harcèlement. Je suis aujourd'hui confrontée à une situation où il devient presque impossible d'exercer mon métier d'avocate dans des conditions sereines", écrit Nadia El Bouroumi.
L'avocate de la défense, déjà reçue par Pascal Praud sur CNews, en a profité pour s'expliquer face aux critiques. Notamment sur une vidéo en particulier, où une musique en fond a été jugée très déplacée aux vues du contexte du procès. "Je tiens à clarifier que la vidéo récemment diffusée et commentée a été détournée de son objet. Je suis profondément désolée si mes propos ont été mal interprétés. À aucun moment je n'ai cherché à me moquer de Gisele Pellicot, que je considère comme une personne fragilisée et victime dans cette affaire", a-t-elle fait savoir.