Dans la famille Pinkett Smith, le style, c'est un peu comme les valeurs boursières, d'emblée ça part plutôt bien, ça monte, ça se stabilise, d'un coup ça chute brutalement puis, sans trop qu'on sache pourquoi, ça remonte etc. Les montagnes russes de la mode en somme. Entre la mère, Jada, qui cherche désespérément à faire correspondre la longueur de sa jupe à la valeur inversement proportionnelle à son âge, et la fille, Willow, qui du haut de ses 12 ans est déjà passée par tous les états capillaires possibles et imaginables... on ne sait jamais trop sur quel pied danser, et quelque chose nous dit que eux non plus d'ailleurs.
Mais voilà que, miracle, Jada Pinkett Smith a décidé d'endosser son rôle d'exemple qui doit montrer le droit chemin stylistique, et ce, le temps d'une soirée au très chic SLS Hotel de Miami. Robe de cocktail satinée d'un orange éclatant, parfait dosage d'accessoires et coiffure simple mais efficace, la femme de Will Smith avait vu juste pour être remarquée sans en faire des tonnes. L'actrice a d'ailleurs vu tellement juste qu'elle et sa robe étaient parfaitement assorties aux coussins de l'hôtel en question. Coïncidence ou pas ? En tout cas, l'effet était des plus réussis.
Des efforts convaincants que l'on ne que peut saluer chaleureusement, avec l'espoir que la fille, Willow Smith, ait la bonne idée de s'inspirer davantage de sa jolie maman. Sauf que, ô désespoir, cela n'a pas l'air d'être dans les intentions de l'ado un poil rebelle. Il y a quelques jours, la chanteuse en herbe se baladait en effet dans les rues de Los Angeles affublée d'une tenue que seul le personnage de Keanu Reeves dans Matrix pourrait lui envier (et encore). Un assemblement de chiffons sans nom qui remporterait probablement la palme du plus mauvais déguisement d'Halloween. Silhouette informe, foulard enroulé sur la tête et sourire aux abonnés absents, ces temps-ci, la cadette des Smith n'a pas franchement l'air dans son assiette. Conséquence d'une carrière démarrée peut-être un peu trop tôt ? Ou "simple" crise d'ado ? Le cas échéant, prenons notre mal en patience car comme le veut le proverbe, il faut que jeunesse se passe...