A l'occasion de la diffusion de la 7e édition du Marrakech du Rire (MDR), dont le gala sera retransmis ce mercredi 12 juillet à partir de 21 heures sur la chaîne M6, Jamel Debbouze s'est entretenu avec le journal Le Parisien pour évoquer son implication dans cet événement devenu incontournable qui lui permet depuis plusieurs années de faire "le pont entre la France et l'Afrique".
Grâce au pouvoir de l'humour et à la participation de nombreux talents, le comédien de 42 ans peut ainsi se targuer d'être à la tête d'un spectacle qui permet de "rassembler par le rire". "Des artistes de partout jouent devant un public cosmopolite et 70 millions de téléspectateurs - via TV5 Monde. Je me rends compte que je peux être un trait d'union entre la France et le Maroc, la France et l'Afrique, la France et la banlieue, la France et la France... Je peux rassembler par le rire", s'est-il félicité.
Réputé pour son engagement et pour être le "porte-parole de la banlieue", l'artiste franco-marocain a ensuite évoqué ses racines et sa famille. Avec la journaliste Mélissa Theuriau, avec laquelle il a fêté en début d'année ses dix ans de relation, Jamel Debbouze est le papa comblé de deux enfants, Léon Ali (8 ans) et Lila Fatima Brigitte (5 ans et demi). Des prénoms qui témoignent de la richesse de cette famille mixte qui baigne dans deux cultures différentes. Même si ce n'est pas toujours accepté par tout le monde. "Je sais que, malgré moi, je représente la banlieue, les rebeux, le handicap, même le mariage mixte... J'ai appelé mon fils Léon Debbouze et ça m'a valu les foudres de ma communauté. Mais c'est le truc le plus fort que j'aie fait politiquement", a-t-il fièrement ajouté.
En juin 2011, Jamel Debbouze s'était déjà confié auprès de nos confrères du magazine Gala pour révéler la réaction de sa famille face au prénom de son fils. "J'ai eu un choc culturel avec ma belle-famille, je me suis rendu compte à quel point nous étions tous, du côté de Mélissa comme du mien, bourrés d'a priori. (...) Imaginez le bordel quand nous avons décidé d'appeler notre fils Léon ! Dans ma famille, ça a été un séisme. Ma mère n'arrive toujours pas à l'appeler Léon, alors elle l'appelle Ali", avait-il alors déclaré.