Jean Castex peine parfois à avoir bonne image auprès des Français. La dernière anecdote concernant le premier ministre ne risque pas vraiment de faire grimper sa côte de popularité. Au détour d'un entretien au Parisien afin de faire la promotion de son livre, Moi, citoyen (ed. First), Grégoire Fraty, 32 ans, un des 150 Français à avoir été tirés au sort pour participer la Convention citoyenne pour le climat raconte de nombreuses anecdotes savoureuses.
Ce "français lambda" raconte les engagements réels de Marion Cotillard ou encore Nicolas Hulot pour le climat. On apprend aussi que sa toute première rencontre avec le premier ministre Jean Castex ne s'est pas vraiment déroulée comme prévu. Tenant à organiser cette réunion en plein air - pandémie oblige -, Jean Castex avait décidé de s'installer sous un bel arbre des jardins de Matignon. Grosse erreur, car les oiseaux qui y nichaient n'ont pas hésité à "décorer" à foison la veste de costume du politique, d'après l'auteur. Une scène plutôt cocasse.
Jean Castex souffre toujours d'une image un peu franchouillarde, d'un homme aux costumes trop larges, à l'accent chantant et passionné de trains. Aux antipodes d'Emmanuel Macron et ses costumes Jonas & Cie sur-mesure, le chef du gouvernement n'a pas hésité à enlever sa veste pour enfiler "un polo bordeaux oversize qui tombe sur son pantalon de costume" lors de son séjour express en Guyane, en juillet dernier comme le narrait L'Opinion.
Au moment de sa nomination, il s'amusait même de cette image. "Un croque-mémé ? Et qu'est-ce que c'est qu'un croque-mémé ? Je suis un maire. Un maire, ça aime. Les mémés, comme les autres (...) J'ai un accent moi ? Je suis fier de mon accent. Je suis ce que je suis. Vous savez, j'ai toujours basé ma vie tout-court et ma vie politique en particulier sur la sincérité. Il faut être ce qu'on est. Et rester ce qu'on est. C'est pas plus compliqué que ça", se défendait-il au micro de BFMTV.