Vous connaissez sans doute par coeur les dix saisons de Friends. Et vous le savez sans doute, des dizaines de guest cinq étoiles ont rejoint la joyeuse bande new-yorkaise sur les banquettes du Central Perk. En 1995, alors que le tournage de la deuxième saison de la série était lancé, c'est Jean-Claude Van Damme qui acceptait de se joindre à l'aventure. Un souvenir amusant pour les téléspectateurs... un peu moins pour les équipes présentes ce jour-là - et tout particulièrement les actrices !
Dans ce double épisode intitulé Celui qui retrouve son singe, Ross découvrait que Marcel - son capucin mâle - était devenu vedette de cinéma depuis qu'il avait quitté sa demeure. L'occasion pour les six Friends de se retrouver sur un plateau face à l'animal. Mais aussi face à Jean-Claude Van Damme, un acteur, de tout temps, un brin polémique. "Il est arrivé avec trois ou quatre heures de retard et il s'est dirigé droit vers sa caravane, se souvient Kevin Bright, le co-créateur du show, dans The Hollywood Reporter. Donc avec David, on s'est dit qu'on allait se présenter et lui demander s'il avait des questions. On est allés le voir et il a dit : 'Non ! D'abord, je retiens les répliques. Vous me donnerez le feeling ensuite'".
Est-ce que tu peux lui dire de ne pas mettre sa langue dans ma bouche quand il m'embrasse ?
L'histoire ne s'est, hélas, pas stoppée à quelques écarts de conduite et d'égo. Dans la deuxième partie de cet épisode, Jean-Claude Van Damme partageait une scène de baiser, avec l'interprète de Rachel Green d'abord, avec Courteney Cox ensuite. "On a d'abord tourné avec lui et Jennifer Aniston, raconte Michael Lembeck, le réalisateur. Elle est ensuite venue me voir en me disant : 'Lem, Lem, est-ce que tu peux me rendre un service et lui dire de ne pas mettre sa langue dans ma bouche quand il m'embrasse ?' On a tourné une autre scène un peu plus tard avec Courteney. Et là Courteney vient me voir et me dit : 'Lem, est-ce que tu peux lui dire de ne pas mettre sa langue dans ma bouche ?' Je n'arrivais pas à y croire ! J'ai dû lui dire encore une fois, un peu plus fermement."
Parmi cette longue liste de caprices plus ou moins acceptables, Jean-Claude Van Damme aurait également exigé qu'on lui apporte des céréales au chocolat avant de tourner. Un assistant avait dû prendre ses jambes à son cou pour aller lui en chercher. Une lubie alimentaire qui, au moins, ne violait pas toutes les notions de consentement, si futiles à l'époque...