C'est certain, Jean-Claude Van Damme est un spectacle vivant à lui tout seul. Une star comme on n'en fait plus. Derrière la plastique, l'icône des films de karaté et l'acteur déjanté, se révèle être un grand battant engagé, un papa poule bienveillant et aimant, toujours prêt à donner à l'autre. C'est ce qui ressort de son interview accordée à Paris Match.
Il y a notamment présenté son prochain projet, une fondation dont "le mode de fonctionnement sera unique" et servira à "améliorer la vie, sauver la planète, l'humanité, à travers des actions concrètes en matière de climat, d'espèces menacées, de pollution". JVCD, qui veut "proposer les couleurs d'un nouveau futur" ne s'en cache pas, il a eu de la chance : "Je gagne de l'argent, je suis privilégié. Mais je sais d'où je viens et ce que je dois rendre aux autres. Aujourd'hui, le monde ne va pas bien. Et moi, j'ai tellement à lui dire ! À lui donner, aussi."
Un engagement écologique qui ne l'empêche pas de soutenir Donald Trump, dont l'une des dernières frasques internationales a été d'ordonner le retrait des États-Unis des Accords de Paris (COP21). Pour lui, "Trump est un bosseur, une bête", "un Depardieu sans alcool et sans cigarettes", une sorte d'incompris qui serait bel et bien ce dont l'Amérique à besoin. "Les acteurs hollywoodiens sont des naïfs. Ils voyagent en jet privé et se foutent des gens qui bossent en usine dans le Midwest", estime la star belge qui vit entre Los Angeles et Hongkong.
À Hollywood, j'ai galéré cinq ans, j'ai lavé des voitures, dormi dans la rue. Quand je vois un de mes enfants bâiller, ça me rend dingue
Dans son entretien, il est également question de ses proches, ses parents qu'il admire et dont il redoute "de les perdre", sa femme Gladys – "elle est définitivement la femme de ma vie, mon âme soeur depuis trente-trois ans", dit-il – et de ses enfants. "S'ils n'ont pas de talent, ce ne sera pas de ma faute", déclare-t-il à propos de ces derniers. Lucide, Jean-Claude Van Damme dit les avoir éduqué dans l'amour mais aussi la confiance et le travail. "À Hollywood, j'ai galéré cinq ans, j'ai lavé des voitures, dormi dans la rue. Quand je vois un de mes enfants bâiller, ça me rend dingue", lâche-t-il. Du coup, ses aînés, Kristopher (30 ans) et Bianca (26 ans) marchent dans ses pas.
L'acteur belge de 56 ans se confie également sur son rapport à Dieu, racontant le moment où il a "été câblé pour devenir une star". Il livre aussi une anecdote étonnante sur la connexion entre ses parents et lui et sur ce jour où il a probablement sauvé la vie de sa mère...
Interview à retrouver dans Paris Match du 10-16 août 2017.