Après une (trop) longue période sans cinéma, les nouveaux films se bousculent au portillon et plusieurs d'entre eux sont très attendus. Si la frénésie autour de Kaamelott a même atteint l'espace, d'autres films espèrent tirer leur épingle du jeu. Il y a notamment le nouvel opus des aventures d'OSS 117 dans lequel on retrouve Pierre Niney, mais également Présidents, un film qui raconte l'alliance fictive entre les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande. Le point commun entre ces deux films ? La présence dans le rôle principal de Jean Dujardin.
Enfant je me suis senti à l'écart : d'abord à la maison, où j'étais le plus jeune, mais aussi à l'école
L'icône du cinéma français, oscarisé en 2012, reprend le rôle du mari de Carla Bruni dans ce film où il partage l'affiche avec Grégory Gadebois et Doria Tillier. Interrogé dans les colonnes du Journal du dimanche (édition du 27 juin 2021), l'acteur de 49 ans est notamment revenu sur les grands rôles qui ont marqué sa carrière, de Brice de Nice au juge Michel et si le mari de Nathalie Péchalat aime jouer ce genre de personnages, c'est notamment pour une raison liée à son enfance. "C'est hommes isolés et souvent en circuit fermé, j'ai envie de les abîmer encore plus pour mieux les réparer. Sans doute parce qu'enfant je me suis senti à l'écart : d'abord à la maison, où j'étais le plus jeune, mais aussi à l'école, où l'on me répétait : 'Vivons heureux, vivons cacher, hein, Dujardin!'", explique-t-il.
Une enfance assez compliquée pour le grand copain de George Clooney, qui a été marqué par une expérience douloureuse de l'école. "Je me planquais car je n'aimais pas la compétition : avant même un contrôle, je savais que j'allais perdre. À l'école, on ne pousse pas à réussir, on nous clone pour suivre un modèle", anayse-t-il.
Si l'enfance n'a pas été un très bon souvenir pour celui qu'on l'on a beaucoup vu à Roland-Garros cette année, le passage à l'âge adulte a été une libération. "J'ai été heureux le jour où je suis devenu un homme et que j'ai pu choisir ma route", conclut-il.