Ce vendredi 29 juillet 2022, Jean-Hugues Anglade fête ses 67 ans. L'acteur papa de deux enfants, Pierre-Louis et Emile – fruits de ses amours avec Mali Lecomte – est un homme comblé. Si l'on ignore s'il est encore en couple avec sa dernière compagne connue en date Charlotte Leloup, il a vécu avec elle un épisode qu'il n'est pas près d'oublier. En août 2015, l'acteur de 37,2 ° le matin était dans le Thalys, qui relie Amsterdam à Paris notamment, avec ses deux fils et sa petite amie journaliste reporter pour Paris Match. Ce jour-là, ils ont été confrontés à une tentative de prise d'otages.
C'était le 21 août et il y a eu une tentative terroriste avortée par armes à feu qui s'est déroulée à bord du train Thalys nᵒ 9364 reliant Amsterdam à Paris sur la ligne LGV Nord, alors que celui-ci se trouve aux alentours de la commune d'Oignies (Pas-de-Calais). À bord, le comédien Jean-Hugues Anglade a eu très peur, accompagné de Charlotte Leloup, sa compagne, mais aussi ses deux fils. Elle s'était livrée sur cet épisode traumatisant à Paris Match. "Je vois Jean-Hugues plaqué à ses enfants pour tenter de faire bouclier de son corps. [...] Je vois du sang tomber goutte à goutte sur la chaussure de mon compagnon", a-t-elle fait savoir. De son côté Jean-Hugues Anglade avait livré un récit fort et détaillé devant la justice.
Cet épisode dans le Thalys attaqué par Ayoub El Khazzani, muni d'une kalachnikov et de près de 300 munitions, l'a sans grande surprise marqué à jamais. L'acteur du film Le grand bain a expliqué : "Une femme a déboulé dans notre voiture en criant 'He's shooting people, he's shooting people, il tire'." À cette annonce, un contrôleur et deux hôtesses de restauration se sont alors rués dans le "fourgon", un local qui se verrouille de l'intérieur. Et alors que des passagers ont tenté de suivre le mouvement, avec des enfants, cognant à la porte pour tenter de s'y réfugier. "Ils ne voulaient pas. On aurait au moins pu mettre en sécurité les enfants. Ça m'a beaucoup choqué", a-t-il fait savoir. "On est restés là, seuls, abandonnés, impuissants. D'où mon mécontentement. On était acculés comme dans une souricière", a poursuivi Jean-Hugues Anglade. "On pensait que c'était le carnage. J'étais plus moi-même, j'étais comme un animal qui cherche à fuir son prédateur", a-t-il enfin admis, selon des propos rapportés par l'AFP.
Lors de cette attaque, Jean-Hugues Anglade a été légèrement blessé à la main en brisant une vitre protégeant un bouton d'alarme. Il a après pu rencontrer à l'hôpital Spencer Stone, le soldat de l'armée de l'air américaine qui a évité un probable massacre dans le train et se jetant sur le tireur.