Jean-Jacques Annaud le 26 janvier 2012© Abaca
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Un nouveau cinéaste va faire son entrée au sein de l'Académie des beaux-arts. Après l'intronisation de Régis Wargnier, le nom de Jean-Jacques Annaud est annoncé. Le réalisateur de La Guerre du feu sera installé le 28 mars dans la section des créations artistiques dans le cinéma et l'audiovisuel.
Jean-Jacques Annaud rendra hommage à cette occasion à son prédécesseur Gérard Oury, le roi défunt de la comédie française, tandis que l'épée du futur académicien lui sera remise par Jérôme Seydoux, président de Pathé. Pour ce qui est de son discours d'installation, c'est le réalisateur de Chinatown, Le Pianiste, The Ghost Writer et, dernièrement, Carnage, Roman Polanski (lui-même membre de l'Académie), qui a été choisi.
Agé de 68 ans, Jean-Jacques Annaud fait des premiers pas impressionnants en décrochant pour son premier long métrage l'Oscar du meilleur film étranger avec La Victoire en chantant, en 1976. Il dirige Patrick Dewaere dans Coup de tête en 1979 pour ensuite se lancer dans des productions ambitieuses : La Guerre du feu (1981), Le Nom de la rose (1986) avec Sean Connery et L'Ours (1988). Il nous fait voyager en Asie avec L'Amant (1992), adaptation du roman de Marguerite Duras, et Sept ans au Tibet (1997). Les années 2000 commencent bien avec Stalingrad et Deux frères, mais ses deux dernières oeuvres - Sa Majesté Minor et Or noir - ne récoltent malheureusement pas les éloges de la critique ni celles du public.
Jean-Jacques Annaud rendra hommage à cette occasion à son prédécesseur Gérard Oury, le roi défunt de la comédie française, tandis que l'épée du futur académicien lui sera remise par Jérôme Seydoux, président de Pathé. Pour ce qui est de son discours d'installation, c'est le réalisateur de Chinatown, Le Pianiste, The Ghost Writer et, dernièrement, Carnage, Roman Polanski (lui-même membre de l'Académie), qui a été choisi.
Agé de 68 ans, Jean-Jacques Annaud fait des premiers pas impressionnants en décrochant pour son premier long métrage l'Oscar du meilleur film étranger avec La Victoire en chantant, en 1976. Il dirige Patrick Dewaere dans Coup de tête en 1979 pour ensuite se lancer dans des productions ambitieuses : La Guerre du feu (1981), Le Nom de la rose (1986) avec Sean Connery et L'Ours (1988). Il nous fait voyager en Asie avec L'Amant (1992), adaptation du roman de Marguerite Duras, et Sept ans au Tibet (1997). Les années 2000 commencent bien avec Stalingrad et Deux frères, mais ses deux dernières oeuvres - Sa Majesté Minor et Or noir - ne récoltent malheureusement pas les éloges de la critique ni celles du public.