Six mois après la mort de Jean-Luc Delarue, son testament attise toujours les tensions. Selon les informations du Point.fr, Anissa Delarue, la veuve de l'animateur, a été victime d'un cambriolage dans la nuit du jeudi au vendredi 15 février. Les malfrats sont entrés par la cour intérieure de l'immeuble et ont dérobé une statue signée de l'artiste Paul McCarthy, alors que la jeune femme se trouvait dans son appartement, situé près de l'Académie française, en compagnie de sa soeur et d'un enfant de 6 ans.
L'oeuvre, estimée à plusieurs dizaines de milliers d'euros, fait partie de la collection d'arts premiers de Jean-Luc Delarue léguée à Anissa dans son testament, dévoilé sur Internet. Une révélation qui porterait aujourd'hui toujours préjudice à la veuve de l'animateur. "En lisant le testament, tout le monde a pu prendre connaissance du patrimoine, des oeuvres et même de son adresse personnelle. On a voulu la terroriser, lui faire peur...", explique un proche de la jeune femme, accusant à demi-mots le "clan" adverse formé par Jean-Claude Delarue et Elisabeth Bost, le père et l'ex-épouse du défunt.
La police, qui a ouvert une enquête, privilégie deux pistes pour le moment : un vol effectué par un collectionneur d'art prêt à tout pour posséder une oeuvre exceptionnelle ; ou une manoeuvre cherchant à déstabiliser Anissa Delarue. Cette dernière vivrait en effet dans la peur depuis la publication sur Internet du testament. "Elle ne parvient pas à faire son deuil. Elle ne dort plus de la nuit, elle vit dans la peur, elle a reçu des menaces...", raconte un ami. Preuve de la tension régnant autour d'Anissa, cette dernière aurait récemment été agressée verbalement alors qu'elle se rendait sur la tombe de son époux, comme toutes les semaines.
Si chaque partie a finalement "accepté l'héritage du défunt" selon LePoint.fr, le testament polémique de Jean-Luc Delarue avait longtemps été bloqué par son ex-épouse Elisabeth Bost et mère de son fils Jean (6 ans). Ce dernier a hérité de tableaux ainsi que de la société Reservoir Prod fondée par son père, tandis qu'Anissa recevait un luxueux appartement rue Bonaparte, une maison à Belle-Ile-en-Mer et les parts sociales et comptes courants de deux sociétés, plus sa collection d'arts premiers. Désormais, ce sera à la juge des tutelles et à un notaire de répartir l'héritage de façon équitable.