Écarté des obsèques de Jean-Luc Delarue, le père de l'animateur continue de crier haut et fort son désespoir dans les médias. En plein conflit médiatique avec Anissa, la veuve de son fils, pour connaître la vérité sur le lieu où le corps du défunt repose, Jean-Claude Delarue s'est de nouveau confié sur cette bataille familiale au magazine France Dimanche.
Le père de l'animateur confirme que son fils repose bien au cimetière parisien de Thiais, en banlieue parisienne : "J'ai eu l'information définitive par la mairie de Paris en fin de semaine", explique-t-il. Toujours bouleversé mais déterminé, Jean-Claude Delarue va prochainement se recueillir sur la tombe de son fils : "Je n'ai pas de voiture, mais je trouverai quelqu'un pour m'y emmener et, une fois sur place, ce sera soit la conservatrice du cimetière, soit son adjointe qui me mènera à la tombe." "J'espère juste que cela se fera le plus vite possible", ajoute-t-il. Il est d'ailleurs étonnant qu'il n'en ait pas encore eu l'occasion, Thiais n'étant tout de même pas à ce point loin de Paris qu'on ne puisse s'y rendre en transports, en taxi ou avec l'aide d'un ami !
Dans cette interview, Jean-Claude Delarue, qui a récemment révélé dans les médias les derniers SMS échangés avec son fils pour prouver les rapports affectueux qu'entretenaient les deux hommes, parle également de ses regrets concernant les obsèques de son fils, et s'indigne : "Je n'ai pas pu lui dire adieu avant qu'on le mette dans un cercueil... Et quand il y a eu une cérémonie de recueillement au cimetière du Père-Lachaise, le 29 août à 9h30 du matin, ça a duré dix à douze minutes avec trois petites interventions et au revoir !" Avant d'ajouter : "Mais moi, j'ai assisté à des obsèques, comme celles de mes parents, et en règle générale, il y a un cercueil, que l'on ferme avant de le descendre dans un trou. Et là, il n'y en avait pas...", affirme le père de l'ancienne star du PAF. Il a par ailleurs rappelé avoir été informé du décès un jour plus tard par un journaliste d'Europe 1 et a mis en cause l'entourage de son fils : "J'avais du mal à y croire... J'ai donc appelé M. Arnaud Gachy, qui m'a confirmé son décès, mais ne semblait pas considérer comme prioritaire de me prévenir... Enfin... Bon Dieu, c'était quand même la moindre des choses d'informer le papa !", explique-t-il à France Dimanche, très ému.
Jean-Claude Delarue est ensuite revenu sur la supposée conversion à l'islam de son fils : "Je n'ai jamais dit qu'il s'était converti. J'ai dit qu'avant son mariage il m'avait parlé d'une éventuelle conversion, liée à cette union." Même s'il n'a "pas de preuves" et qu'Anissa, l'ex-femme de Jean-Luc Delarue, a vivement démenti l'information, il s'interroge toujours : "Je crois cependant qu'il est enterré dans un carré musulman... Donc à un moment ou à un autre on interrogera les autorités religieuses, mais ce n'est pas notre priorité pour l'instant", précise-t-il.
Un peu plus d'un mois après la mort de son fils, Jean-Claude Delarue souhaite désormais protéger son petit-fils, Jean, âgé de 5 ans, dont la mère est Elisabeth Bost : "Je peux vous dire que s'il s'agit de le défendre, je le défendrai ! Mon seul objectif est que son avenir soit garanti. J'attends de prendre connaissance du testament et du dossier médical de mon fils pour y voir plus clair", confie-t-il au magazine. Toujours en quête de vérité, le père de Jean-Luc Delarue semble déterminé à utiliser les médias pour trouver les réponses à ses questions et se faire entendre.
L'intégralité de cette interview est à découvrir dans le magazine "France Dimanche", en kiosques le 28 septembre 2012.