Depuis la mort de son fils Jean-Luc Delarue à la fin du mois d'août des suites d'un cancer foudroyant, Jean-Claude Delarue occupe la scène médiatique et livre un combat acharné pour que la vérité soit faite sur la disparition de l'animateur. En conflit avec Anissa, la veuve de Jean-Luc, ce père meurtri évoque dans les colonnes d'Ici Paris (en kiosques le 3 octobre 2012) le calvaire de sa famille depuis le décès et révèle pour la première fois le soutien de son ex-femme Maryse.
Jean-Claude Delarue revient bien évidemment sur le mystère qui a entouré la mort et les obsèques de son fils. Les faits : Jean-Claude Delarue a appris le décès de son enfant le lendemain de sa mort, n'a pas été invité aux obsèques - il a seulement assisté à une cérémonie organisée au Père Lachaise - et surtout ignore le lieu de sépulture sur laquelle il espère pouvoir se recueillir dans les prochains jours, sépulture que l'on sait aujourd'hui être située dans le cimetière parisien de Thiais.
En colère contre Anissa et Arnaud Gachy (plus proche collaborateur de Jean-Luc Delarue), Jean-Claude s'insurge : "On n'a pas le droit de cacher à un père la mort de son fils !" Il met ensuite en lumière la famille de Jean-Luc Delarue qui n'a pu pleurer l'animateur : "L'entourage de l'animateur a eu un trou de mémoire : ils ont oublié que Jean-Luc avait un père, mais aussi une mère, Maryse Delarue-Rivoire, un beau-père, Christian Rivoire, un frère, Philippe, et deux demi-frères, David et Thomas."
Dans Ici Paris, Jean-Claude Delarue apporte également la preuve du soutien de son ex-femme Maryse dans son combat. Elle lui a ainsi écrit : "Mon cher Jean-Claude, Je te remercie de tout ce que tu fais en ce moment pour défendre les intérêts de notre petit-fils et je t'assure de tout mon soutien. (...) Je te délègue donc tous mes pouvoirs. (...) Je fais des voeux pour que tout rentre dans l'ordre au plus vite afin que l'âme de Jean-Luc puisse enfin reposer en paix."
Si les regrets rongent Jean-Claude Delarue (il s'en veut de ne pas avoir insisté pour voir son fils à l'hôpital), il se bat aujourd'hui pour son petit-fils, Jean, 6 ans. En jeu, l'héritage que Jean-Luc Delarue a légué à son fils. Si tous les biens immobiliers reviennent à Anissa, Jean, pour sa part, n'hérite "que" de Réservoir Prod et d'oeuvres d'art mineures. Et c'est Arnaud Gachy qui sera le tuteur légal de la fortune du garçonnet jusqu'à sa majorité. A la lecture de ce testament, force est de remarquer que tout ce qui est négociable maintenant (propriétés, oeuvres d'art, etc.) revient à la jeune veuve et tout ce qui a une valeur "relative" et à définir revient à l'enfant mineur...
Aujourd'hui, le dialogue est rompu entre Anissa et le père de Jean-Luc. Celle-ci, qui ne s'est exprimée dans la presse qu'une seule fois depuis la mort de Jean-Luc pour réfuter l'hypothèse d'une conversion à l'islam de l'animateur et affirmer qu'il était enterré au cimetière du Père Lachaise (ce qui est faux...), reste silencieuse face à un tel tollé médiatique. Un silence que Jean-Claude ne comprend pas : "Moi, je lui réponds qu'elle pèche par 'excès de discrétion' concernant les conditions de la mort de Jean-Luc ! On a tout de même laissé un fils mourir loin de son papa. Cette brouille est irrémédiable."
Ses positions sont fermes. Avec l'ex-femme de Jean-Luc Delarue, Elizabeth Bost, il a demandé à avoir accès au dossier médical de son fils afin de lui apporter des réponses. "Est-il tombé dans le coma, est-il mort lucide ? Tout cela doit être écrit dans ces pièces, et en tant que père, j'ai le droit de les lire", s'insurge Jean-Claude Delarue.
Une chose est sûre, le combat commence à peine...