S'il a immédiatement enregistré son mea culpa - diffusé sur le net par sa société de production - dans lequel il est apparu chamboulé et profondément meurtri, il s'est confié au magazine Gala, en kiosques aujourd'hui, mercredi 22 septembre. Interrogé par Matthias Gurtler, son ami qui lui avait confié la rédaction en chef de l'hebdomadaire en novembre dernier (lorsqu'il avait annoncé son idylle avec Inés Sastre), il a fait de nombreuses déclarations, au premier abord sensibles, mais qui laissent tout de même penser que sa repentence pleine d'émotion est bien orchestrée... Extraits.
"Serein et apaisé", il a tenu a présenter de nouveau ses excuses, ajoutant : "Je voudrais vraiment dire que sortir de la drogue est un cheminement psychologique difficile que connaissent beaucoup de familles. Je n'ai jamais présenté la drogue comme quelque chose de positif. C'est quelque chose de dangereux !" C'est bien qu'il le dise... mais on le savait !
Le journaliste de 46 ans a expliqué qu'il avait prévu de se soigner lors de son prochain break de tournage, affirmant qu'il ne prenait jamais de drogue lors de ses périodes de repos. "Je devais arrêter le 23 septembre, j'ai finalement arrêté le 14", a-t-il affirmé. Il pouvait difficilement faire autrement, les 16 grammes ont été saisis et ses fournisseurs sont à l'ombre...
La raison qui le pousse à prendre des substances illicites ? "Sa sensibilité à fleur de peau". Il a confié que la drogue l'aidait également à poursuivre un projet récemment entamé : le récit de sa propre histoire, un ouvrage bien avancé baptisé Jean-Luc et moi, mais douloureux à rédiger. "Elle me permettait de trouver l'énergie pour écrire la nuit, mais aussi de rendre cette recherche personnelle supportable. Il y a beaucoup de points d'interrogation dans mon passé", a expliqué celui qui est considéré, depuis de nombreuses années, comme LE visage sympathique et sincère du paysage audiovisuel français.
Il laisse également filtrer qu'il aurait subi des "violences familiales" en étant bébé... voilà qui va faire plaisir à son père avec qui il est de notoriété publique qu'il est "fâché" ! Son père, Jean-Claude Delarue, est homme politique et travaille chez les Verts. Il s'est présenté aux élections présidentielles de 1981. Il est aussi le fondateur et président de divers associations comme: "SOS environnement", "SOS Usagers", "SOS Tutelles", "SOS petits porteurs" et de "L'Union des victimes de l'Etat" dont il est le président depuis janvier 2002.
Alors que le président de France Télévisions Rémy Pflimlin a décidé de suspendre l'émission Toute une histoire, sur France 2, pour une durée indéterminée, puis de placer Sophie Davant à sa tête à partir du 27 septembre prochain, Jean-Luc Delarue, qui en reste le producteur et coache sa remplaçante (voir photos ci-dessus), a dévoilé comprendre cette décision. "Oui, je comprends parfaitement la démarche. (...) On ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé. Ce qui s'est passé est grave. Je ne minimise pas les faits." S'il doit sans aucun doute s'en vouloir, abuser de l'autocatégorème - répéter une accusation envers soi pour excuser ses actes - comme moyen de persuasion, paraît facile. Notez que la Télévision suisse romande, qui diffusait la série Rex depuis les révélations chocs, reprogrammera l'émission en même temps que la France, avec Sophie Davant aux commandes, lundi prochain.L'animateur a confié avoir "la chance de ne pas être accro" (?), que la drogue n'avait jamais été quelque chose de "festif" et être motivé pour arrêter ("ces derniers mois, j'ai arrêté pendant de longues périodes"). Avec espoir, tel un super héros (que nous lui souhaitons d'être, ce qui sera difficile !), il a lancé : "Je vais guérir et revenir à l'antenne." Il déclare qu'il venait de passer un mois entier de vacances avec son fils - donc d'après ses déclarations, période pendant laquelle il n'avait "rien pris" -, ce qui veut dire qu'il était reparti le nez dans la cocaïne dès son retour, et pas dans des petites quantités... 4 grammes en une soirée, sur les 20 grammes livrés la veille de son arrestation. Il devait programmer une désintoxication lors de son prochain break de tournage le 23 septembre... mouais ! Une cure de désintoxication, ça ne se fait pas sur quelques jours.
"Je tiens à dire à tous ceux qui seraient tentés d'y toucher de ne pas le faire. De ne jamais commencer, car, de toute façon, un jour il faudra arrêter. C'est plus facile de ne pas commencer que de s'arrêter", a-t-il ajouté. Un discours qu'il aurait pu énoncer lors de l'une de ses émissions...
Soutenu par de nombreux collaborateurs (une pétition pour son maintien a été lancée par les techniciens de France 2), amis et internautes, il a tenu à les remercier. Il a également cité Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, qui lui a demandé de ne pas douter de "ses sentiments d'amitié".
Pour conclure, il a évoqué comment il aborderait l'affaire auprès de son fils Jean, bientôt 4 ans, né de son idylle avec Élisabeth Bost. "Je lui dirai d'abord que je n'ai causé de tort à personne, mais uniquement à moi-même. Je lui parlerai beaucoup pour qu'il comprenne. Un père ne parle jamais trop à son fils, surtout quand il dit des choses vraies... comme je le fais toujours à ses côtés."
Jean-Luc Delarue, ou la descente aux enfers du gendre idéal. Dure a été la chute, encore plus difficile sera le come-back.
Retrouvez l'intégralité de l'interview exclusive de Jean-Luc Delarue dans le magazine Gala en kiosques aujourd'hui.