Jean-Luc Mélenchon n'en peut plus. Cela se voit - et s'entend surtout - il est à bout. Alors il attaque à tout va et, en cette sombre période de crise politique, ses cibles de choix, outre les puissants, le président et le pouvoir économique : ce sont les journalistes !
Après avoir traité David Pujadas de "larbin" et de "laquais" dans Fin de concession le nouveau documentaire de Pierre Carles (en salles le 27 octobre), après avoir qualifié sur son blog Laurence Ferrari de "perruche illétrée", voilà qu'il s'est attaqué à Anne-Sophie Lapix et Arlette Chabot. Cela se passe lundi soir pendant le meeting du Parti de gauche, dont il est le président, au théâtre Dejazet à Paris.
Le député revient sur l'intervention, vendredi soir, au Grand journal de Chabot, Ferrari et Lapix et tacle à tout va devant ses militants : "Voilà que j'entends trois perruches (Laurence Ferrari, Arlette Chabot et Anne-Sophie Lapix, ndr) et son métronome (Michel Denisot, ndr) qui s'en prennent à moi. L'une (Arlette Chabot, ndr) est assez sotte pour montrer une dédicace que je lui avais envoyée avec un peu d'humour mais elle n'en a aucun ! Et voilà que les vaches sacrées sont toujours troublées dans leurs ruminations si on leur donne des choses qui les contrarient. Madame Ferrari dit : 'Il n'y a ni idées, ni programme'. On n'est pas obligé de lire ! Je suis d'accord, il n'y a pas de pages à colorier dans mon livre." Concernant Ferrari, qui partira ce soir en congé maternité, vous vous répétez monsieur Mélenchon !!!
Les caméras du Petit journal de Yann Barthès étaient sur place, on vous laisse découvrir cette séquence, si vous l'avez loupée, en cliquant ici.
La question se pose : à qui le tour ?