L'affaire est loin d'être terminée pour Jean-Marc Morandini.
Selon les informations de nos confrères de RTL, l'animateur de 51 ans a été déféré devant la justice ce vendredi 23 septembre 2016, après 48 heures de garde à vue. Elle décidera d'une possible mise en examen pour "corruption de mineur", d'ici les heures à venir.
Rappelons que mercredi 21 septembre 2016, à 9 heures, Jean-Marc Morandini a été placé en garde à vue par la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne dans le cadre de l'affaire des castings scabreux de sa web-série Les Faucons, révélée par le magazine Les Inrocks au début de l'été. Toutefois, l'information judiciaire ouverte par le parquet et confiée à la BPM ne concerne pas les castings de la web-série mais ce que l'on appelle une "procédure incidente". En effet deux plaintes pour "corruption de mineur" ont été déposées à la suite des révélations des Inrocks, JMM n'a ainsi été entendu et mis en garde à vue que pour ces faits.
Selon une source proche de l'enquête, la première plainte a été déposée par un jeune homme assurant qu'en 2012 et 2013, Jean-Marc Morandini lui a proposé, notamment par le biais de SMS, d'avoir des relations sexuelles. Le second quant à lui raconte avoir été contacté par la société de production du journaliste ayant officié sur Europe 1 via un site de casting pour un remake du film américain Ken Park où se mêlait ennui, sexe et violence.
Confronté à ses accusateurs ce jeudi, Jean-Marc Morandini a contesté les faits reprochés, selon une source proche de l'enquête. "Il reconnaît qu'il a pu avoir des échanges mais il ne leur reconnaît pas un caractère délictuel", a indiqué sa défense à l'AFP.
Mercredi, une perquisition a été menée au domicile de l'animateur. Selon LCI, les enquêteurs auraient trouvé des éléments sur lesquels l'animateur de Crimes (NRJ12) devra s'expliquer. Quelques jours plus tôt, les avocats de Jean-Marc Morandini, Maîtres Céline Lasek et Patrick Klugman, ont rapporté que l'homme se disait "à l'entière disposition des enquêteurs pour faire valoir ses moyens de défense" et désirait "être confronté aux personnes qui le mettent injustement en cause".
Rappelons que l'association la Voix de l'enfant s'est constituée partie civile dans cette affaire pour corruption de mineurs.
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture judiciaire de ces affaires pénales.