Mis à l'honneur par les César qui lui dédie la 42e cérémonie le 24 février, Jean-Paul Belmondo multiplie les interviews. On y lit son amour pour son métier, ses souvenirs joyeux de tournages mythiques, son combat après son AVC et son regard à la fois bienveillant et lucide sur le monde actuel, loin de la colère d'autres monstres sacrés du cinéma. Interrogé par Madame Figaro, Bébel s'attarde sur un sujet particulier : ses partenaires sublimes du grand écran, auxquelles beaucoup pensaient qu'il ne résistait pas...
"Claudia Cardinale, Gina Lollobrigida, Jeanne Moreau, Laura Antonelli [actrice regrettée avec laquelle il a été réellement en couple]. On me posait toujours la même question : 'Comment faites-vous pour rester fidèle à votre épouse avec toutes ces femmes sublimes avec qui vous travaillez ?' On me soupçonnait d'être l'amant de toutes ces sublimes actrices. Ce qui était faux. Jusqu'à Ursula Andress, rencontrée sur le tournage des Tribulations d'un Chinois en Chine, toujours de Philippe de Broca. Ursula était une tigresse suissesse ultradynamique. J'avais un besoin de conquête", confie Jean-Paul Belmondo.
Pour Télé Poche l'an dernier, le fils du mythe Belmondo, Paul, était revenu sur le témoignage de sa mère, Élodie Constant, et sur celle qui l'a supplantée, Ursula Andress : "Le fils que je suis s'est effacé devant l'auteur du film. La passion de mon père pour Ursula, dans les années 1960, a déchiré notre famille, mais c'est un épisode important de sa vie." En interview pour TV Magazine, Jean-Paul Belmondo a ensuite lui-même parlé de la James Bond Girl qui a bouleversé sa vie et avec qui il a vécu sept ans : "Dans le film, elle raconte qu'elle ne peut pas tout dire sur nous. Les gens vont penser qu'il y a eu de sacrées histoires entre nous... (Rires). Et en effet, la vie a été très intense avec elle."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Madame Figaro du 17 février