A quelques semaines du début de la saison estivale, la nouvelle a de quoi rassurer les touristes : un homme suspecté d'être un serial brûleur de restaurants a été finalement été arrêté pour des faits remontant à l'an dernier. Il est notamment suspecté d'avoir tenté d'incendier l'établissement de la chanteuse Jenifer.
Comme l'a rapporté Corse Matin, le 28 mai 2020, "un homme d'une vingtaine d'années a été mis en examen et écroué à la prison d'U Borgu, hier après-midi [le 27 mai, NDLR]". Une arrestation dans le cadre de l'enquête sur les tentatives d'incendie des restaurants A Calata et le Katana à Ajaccio, en 2019. Le jeune homme, nommé Luc Ruiu, a été arrêté par la police judiciaire, placé en garde à vue au commissariat de la ville puis "présenté au magistrat instructeur avant que le juge des libertés et de la détention ne valide son incarcération", a ajouté une source judiciaire. Le suspect est déjà connu des services de police puisqu'en 2017 il avait été mis en examen "pour des dégradations par un moyen dangereux" : il avait utilisé des cocktails molotov balancés sur le commissariat, "en marge d'un rassemblement et à la suite d'interpellations" !
Pour rappel, la tentative d'incendie du restaurant A Calata, appartenant en partie à Jenifer et situé sur le boulevard Daniel Casanova dans le centre d'Ajaccio, avait eu lieu dans la nuit du 30 au 31 août 2019. A l'époque, la scène captée en vidéo avait permis de constater la présence d'un homme à moto qui avait brisé une vitre pour tenter d'y mettre le feu. France 3 Corse précisait alors qu'une bouteille de gaz et un jerrican contenant du produit accélérant avaient été utilisés pour incendier l'établissement de la coach de The Voice. Par chance pour la star de 37 ans, qui vit une partie de l'année sur l'Ile de Beauté et s'y est même mariée, l'établissement n'était pas partie en fumée. En revanche, les dégâts avaient été estimés à 20 000 euros.
Corse Matin précise "qu'en quatre mois, de mai à août 2019, au moins six établissements avaient été pris pour cible". Des établissements qui avaient affronté des incendies suspects en plein milieu de la nuit... "Pas un hasard" selon les mots du procureur de l'époque, Éric Bouillard, qui mettait alors en avant "le même mode opératoire" laissant penser à une opération mûrement réfléchie et orchestrée. Mais pour quels motifs ?