L'affaire Jeremstar prend de l'ampleur et vient de toucher un salarié de France Bleu.
Depuis mardi 16 janvier, le blogueur et chroniqueur des Terriens du dimanche (C8) est dans la tourmente, mêlé à une histoire sordide. Et il n'est pas le seul. Sur les réseaux sociaux, un certain @aqababe, voulant se venger d'un scoop que lui aurait volé Jeremstar, a publié une vidéo de lui en train de se masturber. Ce n'est pas tout, l'internaute a aussi accusé l'un de ses proches, un employé de France Bleu nommé Pascal Cardonna âgé d'une cinquantaine d'années, d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs grâce aux connaissances de Jeremstar dans la télé-réalité. Des captures d'écran ont même été dévoilées afin de justifier ces accusations.
Ce mercredi 17 janvier, Pascal Cardonna a réagi. "Ma vie privée n'a rien à voir avec mon personnage (Babybel) sur les réseaux sociaux", a souligné ce coordinateur numérique de France Bleu qui travaille dans le Sud. Il a d'ailleurs décidé de porter plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée.
De son côté, la station de radio a elle aussi tenu à réagir dans un communiqué. "France Bleu ne commente pas des faits relevant de la sphère privée, bien que, évidemment, s'il étaient avérés, les condamneraient (sic) comme étant à l'opposé des valeurs qu'elle défend, notamment par la démarche au quotidien que France Bleu mène auprès des publics jeunes. Radio France a instamment demandé [au salarié] de supprimer dans le cadre de sa communication privée tout ce qui entretient un amalgame inadmissible entre Radio France, France Bleu, sa direction, ses salariés et sa vie privée", ont-ils fait savoir.
La station a également rappelé que Pascal Cardonna "n'interv[enait] pas à l'antenne de France Bleu, n'étant ni animateur ni journaliste".
En ce qui concerne Jeremstar, rappelons que Le Parisien a indiqué que C8 et lui avaient décidé d'un accord commun de "suspendre l'activité" du chroniqueur dans Les Terriens du dimanche. Toujours selon le journal, Jeremstar aurait également porté plainte contre @aqababe.