Hugo Auradou et Oscar Jegou installés avec leurs proches, de nouveaux éléments récoltés pourraient faire basculer l'affaire

Accusés de viol et d'agressions sexuelles suite à la plainte d'une femme, les deux joueurs de l'équipe de France de rugby, Hugo Auradou et Oscar Jegou, ont tous les deux été arrêtés par la police en Argentine. Détenus à Buenos Aires durant neuf jours, les deux sportifs ont été mis en examen pour viols avec violences en réunion, suite à des faits qui se seraient déroulés à Mendoza dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet 2024. Ce soir-là, Hugo Auradou et Oscar Jegou fêtaient avec leurs coéquipiers la victoire de l'équipe de France contre l'Argentine lors d'un match qui se déroulait justement du côté de Mendoza. Si les deux joueurs ont confirmé avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante, ils affirment cependant que celles-ci étaient consenties et sans violences. Une version drastiquement opposée à celle de leur accusatrice.

Après avoir été examinés par des psychiatres, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été assignés à résidence dans une maison de Mendoza le temps de l'enquête. Les deux joueurs vont désormais attendre la tenue de leur procès en Argentine. Concrètement, les deux rugbymen français ont été autorisés à s'installer dans une grande maison de quatre chambres en périphérie de la ville avec leurs familles. Le procès des deux joueurs ne devrait pas avoir lieu avant plusieurs mois, étant donné que l'enquête de la police locale ne fait que commencer dans cette affaire. Les investigations et auditions dureront un à deux mois au minimum, notamment parce que l'Argentine est en période de vacances judiciaires, mais aussi parce que les employés du ministère public local sont en grève. De leur côté, les avocats d'Hugo Auradou et d'Oscar Jegou seraient actuellement en train de collecter des éléments qui prouveraient l'innocence des deux membres de l'équipe de France de rugby, selon les informations dévoilées par RMC Sport.

Pour l'instant, Hugo Auradou et Oscar Jegou doivent se préparer à passer des examens médicaux et une évaluation psychologique qui sera versée au dossier judiciaire. Ils n'ont par ailleurs pas encore été entendus dans le cadre de cette affaire, après avoir choisi de garder le silence lors de leur passage dans le bureau du procureur de Mendoza le vendredi 19 juillet 2024. Pour rappel, cette affaire a éclaté seulement un jour après la diffusion d'une vidéo controversée de Melvyn Jaminet, dans laquelle le joueur de l'équipe de France de rugby proférait des propos racistes. Il s'est depuis excusé publiquement.