Fort du succès de Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon a acquis un statut de star internationale. Son film, qui a dépassé les vingt millions d'entrées, a attiré les regards du monde entier, lui a ouvert les portes des Etats-Unis. Will Smith en prépare le remake, avec le conseil artistique de Dany Boon lui-même, qui s'est installé à Los Angeles. Le Français accomplit le rêve hollywoodien et partage même un point commun avec Jessica Alba et Javier Bardem, mis à part le fait d'être des acteurs bien sûr...
Dans une interview à Marie France, il révèle qu'il a un agent qui s'occupe de lui là-bas, le même que Javier Bardem et Jessica Alba.
Le comédien espagnol, époux de Penélope Cruz et père de son futur enfant, a dernièrement fait sensation avec son rôle de père dans Biutiful. D'ailleurs, Julia Roberts, sa partenaire dans Mange, prie, aime, n'arrête pas d'en faire l'éloge et voudrait fermement que Javier obtienne un Oscar. Un souhait qui n'est pas sûr d'être concrétisé car s'il a reçu le prix d'interprétation à Cannes, il n'a pas été nommé aux Golden Globes, passant quelque peu inaperçu aux Etats-Unis.
Par ailleurs, si Dany a le même agent que Jessica Alba, y a-t-il des chances que ces deux-là tournent un jour ensemble dans un film comique ? Qui sait, la ravissante star américaine sait y faire en matière de comédie et l'a prouvé avec Mon Beau-père et nous. Dany Boon précise toutefois qu'il y a plutôt un projet avec Jim Carrey : "Je serai le fils du commandant Cousteau, un garçon traumatisé qui a la haine des poissons parce que son père ne s'occupait pas de lui du tout. J'adore l'idée !"
En attendant, il s'agit de faire la promotion de Rien à déclarer (en salles le 2 février). Le pitch fait écho aux Ch'tis, histoire d'identité et de préjugés. Normal : "Bienvenue chez les Ch'tis, c'était l'histoire de ma mère. Rien à déclarer, c'est celle de mes parents. Une histoire d'amour secrète et impossible chez des racistes." En effet, son père était kabyle et chauffeur routier, sa mère picarde et enceinte de lui à 17 ans...
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Marie France du mois de février 2011