S'il y a bien un évènement qui divise les Français, ce sont bien les Jeux olympiques de Paris 2024. Si certains sont ravis de voir l'évènement revenir dans la capitale, exactement 100 ans après la dernière édition, ce n'est pas le cas de tout le monde. Pour beaucoup de Parisiens, l'afflux massif de touristes et de sportifs des quatres coins de la planète risque de rendre la ville lumière infernale à vivre, en plein coeur de l'été. Alexis Michalik fait clairement partie de la première catégorie et semble d'ailleurs très heureux d'avoir été choisi pour porter la flamme olympique, aux côtés de Marie-José Pérec et Hugo Roellinger.
Mais ce n'est pas une petite course de plusieurs centaines de mètres qui attend le metteur en scène de 41 ans, mais plutôt une aventure de plusieurs jours puisqu'il amènera la flamme jusqu'aux Antilles à bord du trimaran d'Armel Le Cléac'h. "Moi, j'aime les troupes, donc c'est super de se retrouver avec un équipage, avec lequel on doit cohabiter pendant 7 jours au service d'un projet qui nous dépasse", explique celui qui a eu le coeur brisé par une rupture douloureuse en écrivant sa pièce, dans une interview accordée au Figaro, le 8 avril dernier, avant d'en dire plus sur son lien aux JO : "Cela a toujours été un événement qu'on suivait et partageait en famille. Ma mère est fan de sport, elle regarde religieusement les JO. Et donc je suis hyper content de voir arriver les Jeux."
Alexis Michalik semble donc particulièrement excité à quelques mois de l'évènement et fustige l'attitude de ceux qui critiquent sa venue dans la capitale française. "Je suis vraiment parisien mais je ne rejoins pas du tout le mouvement des Parisiens blasés qui, comme tous mes potes, louent leur appartement et partent en courant", explique celui qui habite dans un modeste appartement parisien avec vue sur les barres HLM. En plus de porter la flamme olympique, le metteur en scène va vivre les Jeux au plus près. "J'ai pris plein de places pour beaucoup d'épreuves différentes, athlétisme, volley, basket, badminton, tennis, rugby à 7...", détaille-t-il, avant de confier qu'il devrait également "commenter une rencontre de ping-pong pour Eurosport".