En pleine promo pour son livre Le Monde de demain, JoeyStarr multiplie les punchlines et distribue les bourre-pif... Après avoir insulté Cyrl Hanouna mais aussi André Manoukian, l'artiste s'en est pris au réalisateur Fabrice du Welz, qui a signé le film Colt 45 dans lequel il a joué en 2014. Sur le plateau d'On n'est pas couché, il a assumé ne pas s'être bien comporté sur le tournage et a attaqué le réalisateur, qui lui a répondu.
Dans l'émission de Laurent Ruquier, JoeyStarr confiait à propos de Colt 45, qui a enregistré moins de 100 000 entrées malgré un gros budget de presque 13 millions d'euros : "En général je suis un bon soldat. Je n'ai peut-être pas été un bon soldat sur un film. (...) Du Welz, c'est un abruti. Il s'est même pas rendu compte que tout le monde avait envie de lui décrocher la tête avec les dents. Tous les acteurs, même l'équipe."
Auprès de nos confrères d'AlloCiné, le réalisateur a tenu à lui répondre. "J'ai très certainement ma part de responsabilité dans le naufrage de cette production, mais croyez-moi, je voulais faire un bon film. J'y croyais mais ce que j'ai vu, jour après jour dépassait l'entendement... JoeyStarr – qui était payé la somme rondelette de 50 000 euros par jour de tournage – n'a jamais été sobre lors de ses six jours de tournage. Il était au mieux ivre, au pire sous emprise chimique (puissante) qu'il prenait entre les prises ... Je me moque de ce qu'il fait de sa vie mais sur un plateau de cinéma où il était censé incarner un spécialiste du tir de combat, vif et rapide, vous conviendrez que c'est un problème", a-t-il lâché.
Et Fabrice du Welz d'ajouter : "Mon plan de travail a été réduit par la production afin de payer les deux vedettes du film, Gérard Lanvin et JoeyStarr, qui refusaient de revenir sur leurs salaires (...) Et je me suis heurté à ce que j'ai vu de pire dans la production française actuelle et à deux acteurs vedettes fainéants, ivres d'eux-mêmes et incapables, pour l'un de retenir son texte et pour l'autre, de tenir droit ... Mon altercation avec JoeyStarr a été violente et elle ne s'est pas passée comme il la raconte. (...) Et puis dis, grand, t'as pas autre chose à foutre ?"
Thomas Montet