Il y a bien une chose qu'on ne peut pas lui retirer : JoeyStarr n'a pas de filtre. Politique, vie personnelle... il aborde tous les sujets avec une grande spontanéité. Même ceux qui fâchent. Celui qui évoquait il y a peu son enfance quelque peu maltraitée, aux côtés d'un père qui se servait de lui comme d'un "ballon de football" se confie cette semaine à Léa Salamé pour GQ.
Les départs en Syrie, les émeutes de Vaulx-en-Vélin, mais aussi son dîner à l'Élysée, invité par Julie Gayet, JoeyStarr parle de tout. Il n'hésite pas non plus à tacler Mathieu Kassovitz et sa suffisance dans le film La Haine, ou encore les nouveaux artistes, qu'il accuse de vouloir faire de la musique pour l'argent. Il complimente aussi Julie Gayet, une jolie rencontre grâce au tournage de 10 pour Cent.
Et puis il parle de lui. De ses femmes, de ses enfants et de lui.
Notamment de sa condamnation pour avoir frappé son ex-compagne. Il explique : "Je me suis battu avec elle, nuance. Je vous prie de croire que c'est de la princesse 'caribbean', de l'emmerdeuse de compétition et, malheureusement, je n'aime que ça. Donc, il y a des dommages collatéraux. Mais bien sûr que je regrette." "Avec la mère de mes deux premiers enfants, on a eu deux beaux enfants, deux espèces de petits cons très smart, mais on a appris tous les deux à être des parents avec chacun une enfance compliquée... Et à un moment donné, les fusibles se sont touchés", continue l'ex-leader de NTM.
À propos de ses trois fils – Khalil (10 ans), Mathis (8 ans) et le petit dernier Marcello (1 an) –, il confie, louant l'intelligence de ses deux aînés : "J'ai des gosses qui ont déjà compris un principe : si ça se passe pas ici, ça peut se passer ailleurs. Le monde est vaste. Il ne s'arrête pas au trottoir d'en face."
Et lorsqu'on demande au juré de Nouvelle Star s'il n'est pas trop difficile d'avoir aujourd'hui 50 ans, ce Scorpion répond : "Je fais la Nouvelle star en ce moment, je traîne avec des musiciens un peu accomplis, et je me dis putain, je fais un des plus beaux métiers du monde. Le bonheur, je m'en fous. Je suis motivé par autre chose."